Art et Soin

Résumé : Anne-Lyse Chabert éclaire au fil de cet ouvrage un autre point de vue de l’existence au fil de ses vulnérabilités propres. Elle éclaire un questionnement distinguant l’autonomie de l’indépendance, de la ou des dépendances et interdépendances dont nous sommes en fait tous, selon des amplitudes différentes, en tant qu’êtres sociaux, concernés.
Apport : Tel qu’éclairé dans le résumé très personnel de cette oeuvre philosophique et littéraire, ce livre permet une introspection, à travers une singularité empreinte de sa vie en situation de handicap toujours évolutive. Elle invite à considérer la façon dont le philosophe et personnage politique qu’Henry Vallon nous définissait « des êtres génétiquement sociaux », la base de ce qui fait de nous tous des soignants, professionnels de santé comme patient ou proches, un élément essentiel du soin, tant de soi comme de l’autre, un chemin des possibles épanouissant et sans doute nécessaire dans la société dans laquelle nous évoluons.

Les + : en tant qu’être humain, c’est une réelle réflexion sur notre vie individuelle et une mise en perspective d’un vivre ensemble. En tant que patient, c’est une réelle mise ne perspective des dynamique du vivant, avec ses mises en abime et les processus de résilience dont chacun peut tirer un apprentissage à travers un autre point de vue.

Les – : Si l’on peut les considérer ainsi, la temporalité des différentes pensées écrites réunies dans cet ouvrage.

La dimension émancipatoire : Anne-Lise nous donne à penser une autre manière d’organiser son autonormativité, un concept mis en mots par son ami, un autre philosophe, Philippe Barrier. Un concept qui permet à chacun, professionnels de santé, patients, proches et tout autre citoyen de se situer vis à vis d’autrui dans le soin.