![](https://ci3p.univ-cotedazur.fr/wp-content/uploads/2025/01/affiche_erasmus_Nice_31012025-732x1024.jpg)
![](https://ci3p.univ-cotedazur.fr/wp-content/uploads/2025/01/Affiche2_erasmus_Nice_31012025-727x1024.jpg)
![](https://ci3p.univ-cotedazur.fr/wp-content/uploads/2025/01/Affiche3_Erasmus_Nice_31012025-735x1024.jpg)
Oeuvrer ensemble dans et pour la santé
Cette entité a été créée fin 2019 au sein du département d’enseignement et de recherche de médecine générale (DERMG) à la Faculté de médecine au sein de l’École Universitaire de Recherche Écosystèmes des Sciences de la Santé HEALTHY de l’Université Côte d’azur grâce au leadership du doyen, Patrick Baqué. Sa mission est de participer au […]
Lire la suiteJanvier 2024 : Ministère de la santé et de la prévention une présentation de l’implication des patients partenaires en France et des développement en pédagogie médicale et de sciences de la santé au sein de ‘l’UFR de médecine d’Université Côte d’Azur avec le Centre d’Innovation du Partenariat avec les patients et le public Un point […]
Lire la suiteParmi les patients partenaires, certains participent à des projets de recherche nécessairement pour le moment exploratoire dont voici les premières pistes ciblées. Des recherches qui entrent dans le cadre de la politique de recherche d’Université Côte d’azur qui en retour à totalement intégré le partenariat AVEC les patients. 2. Recherches menées avec le groupe de […]
Lire la suiteEn effet, après les deux premiers webinaires consacrés aux recherches croisées sur les tandems de partenariat médecin-patient exerçant en milieux de Soin, le 3ème webinaire organisé le 23 janvier 2024 à 19 heures propose le regard et l’analyse d’une anthropologue sur le partenariat patient au cours de la formation initiale des médecin: l’exemple de la faculté de médecine de Nice (accessible à partir de 18 h 50 en cliquant ici). Un exemple d’une action encadrée par la l’Article 3 de la loi du 19 juillet relative à la transformation du système de santé : « Les UFR de médecine doivent [favoriser] la participation des patients dans les cours tant pratiques que théoriques » de Loi de 2019.
Une loi qui a été renforcée fin 2023 par l’élaboration de recommandations sur l’implication des patients en UFR de médecine* et prolongée depuis par un comité de suivis de ces recommandation auquel participer le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public d’Université Côte d’Azur.
*Il est possible de s’informer sur ces recommandations en regardant la communication du ministère de la santé et de la prévention réalisée début décembre 2023 lors du 3ème colloque de recherche juridique et éthique sur la place du patient dans le système de santé au 21ème siècle. Un rapport que vous pouvez retrouver ci-dessous.
Le 20 décembre 2024 sera présenté au cours du second webinaire de cette série sur les résultats de recherche sur les tandems de partenariat médecin patient partenaire dans le soin (Pour accéder au lien de connexion, veuillez télécharger l’affiche)
Résumé de la thèse de Lisa Burel :
Introduction : La démocratie sanitaire a transformé la relation médecin-patient en valorisant l’autonomie des patients. La relation partenariale reconnaissant le savoir expérientiel des patients est un paradigme récent qui se développe en France grâce à des organisations à l’impact transformateur comme le Centre d’innovation du partenariat avec le patient et le public. Dans les milieux de soins, ces patients partenaires commencent à être présents à l’hôpital. En revanche, leur implication dans les soins primaires reste inexistante en France. De ce constat est né un tandem de partenariat entre une médecin généraliste et un patient partenaire au sein d’une maison de santé pluriprofessionnelle. Certains patients suivis initialement par la médecin seule ont ensuite été suivis par ce tandem.
Objectif : L’étude vise à explorer les interactions dans cette relation nouvelle triangulaire (médecin, patient partenaire, patient suivi) afin d’émettre des hypothèses quant à la capacité transformative de cette expérience en tant que modèle de soin. Matériel et méthode : Cette étude qualitative repose sur des entretiens semi-dirigés avec la médecin généraliste, le patient partenaire et six patients. Chaque participant a été interrogé deux fois, la seconde rencontre ayant lieu au moins un mois après la première pour observer les changements liés à l’intervention du patient partenaire. Résultats : Au total, 16 entretiens ont été réalisés. Les patients concernés souffraient de maladies chroniques et se trouvaient souvent isolés, rencontrant des difficultés d’accès aux soins. Grâce au partenariat, des améliorations médicales, sociales et psychologiques ont été suggérées par l’ensemble des entretiens. Le patient partenaire a également décrit un impact positif sur sa propre santé. La médecin a constaté une réduction du temps de consultation, du sentiment d’incapacité face à certaines situations complexes et de la charge cognitive pouvant être un facteur de risque d’épuisement professionnel. Discussion : Le tandem de soin médecin-patient partenaire pourrait améliorer globalement la qualité des soins. Pour le généraliser, il faudrait y sensibiliser les professionnels de santé, standardiser la formation des patients partenaires, formaliser leur rémunération et établir un cadre juridique clair. La réussite de ce tandem repose sur la confiance mutuelle et la répartition des rôles.
Mots clés : Mots-clés : Patient Partenaire, Soins primaires, Maladies Chroniques, Démocratie Sanitaire, CI3P
Cette série de webinaires initialement organisée en série devant le nombre de participants était initialement penser comme une journée d’étude. Une journée d’étude contrarié par les mesures de confinement prises au cours de la pandémie mondiale de la Covid-19. Cette journée d’étude transformée en série de webinaires sur un an a donc été organisée par visioconférence. Des session audiovisuelle dont les enregistrements audio ont été conservées à destination de la recherche. L’ensemble du matériel audiovisuel des présentations des auteurs et de l’ensemble des échanges en audio reste à la disposition de chercheurs intéressés par ce thème des nouvelles figures de patients d’après leur propre expérience et perception.
Dernière session le 20 mai à 18 heures, en prolongement des sessions précédentes des 12 novembre, lundi 07 décembre 2020, des 14 janvier,
18 février, 18 mars, 15 avril…
Jean-Philippe Assal est né en 1938, médecin, diplômé de l’Université de Genève en médecine en 1964. Cinq ans en recherche fondamentale avec métabolisme intermédiaire, puis selon la Réglementation Suisse cinq ans en médecine interne. Elle a été suivie d’une formation aux Etats-Unis pendant quatre ans dans le domaine du diabète et de l’endocrinologie, puis d’un poste à Genève dans le domaine de l’éducation des patients. Créateur du groupe d’étude sur l’éducation au diabète de l’Association européenne pour l’étude du diabète, qui dispose désormais d’une antenne nationale dans presque tous les pays européens et de divers programmes de prévention des complications et de contrôle du diabète. Depuis 1961, il souffre de diabète de type 1. Cette expérience sera décrite comme un conflit entre l’identité médicale et la réaction du patient. Il a également insisté pour prendre en charge la charge psychosociale dans la prise en charge des maladies et créé le Théâtre de l’expérience vécue qui est aujourd’hui fait pour 1200 patients. Un film de 12 minutes sera présenté sur ce sujet.
Patrick Le Cardinal est psychiatre et psychothérapeute à Chambery, il est un des acteurs qui a contribué à introduire les pratiques orientées rétablissement en France
———————————————————————
Philosophes vulnérables: repenser le handicap.
Philippe Barrier est réalisateur et philosophe, docteur en sciences de l’éducation, patient chronique et auteur de « La blessure et la force » (PUF) et du « Le patient autonome » (PUF). Anne-Lyse Chabert travaille depuis les années 2007 sur le thème de la vulnérabilité, particulièrement dans les situations de handicap. Parallèlement à son travail de recherche, elle est touchée par une maladie neurodégénérative rare et très invalidante sur le plan moteur depuis l’âge de dix ans. Elle a publié son premier ouvrage aux éditions Erès en 2017, Transformer le handicap, dans le prolongement de sa thèse, qui met en valeur les recréations qui peuvent avoir lieu autour de l’individu vulnérable, en l’occurrence ici handicapé.
Dans le cadre de nos activités de partenariat, nous avons décidé de permettre d’évaluer au delà du discours comment est répartie la parole de tous les événements proposés. Voici donc quelle est la répartition de ce webinaire à partir de ce qui est déjà programmé :
Après la première session du 12 novembre 2020 que vous pouvez retrouver ci dessous
————————————————————————————————————–
Prochaine session le 7 décembre 2020
ACCES LIBRE, INSCRIPTION OBLIGATOIRE
Et en 2021; le jeudi 14 janvier
Patient-expert, patient-pair, patient-partenaire, patient-chercheur, patient sentinelle, patient-témoin, patient-formateur… sont autant de dénominations pour désigner les nouvelles figures qu’incarnent de plus en plus de patients contemporains dans le contexte émergent de ladite « démocratie en santé ».
Si chacun de ces nouveaux acteurs du champ de la santé se distingue par des singularités et caractéristiques qui lui sont propres en termes de statuts et de fonctions, ce qui les rassemble est la reconnaissance de savoirs et compétences issues du vécu avec la maladie. L’analyse de ces savoirs et compétences – savoirs, savoir-faire, savoir-être, faire-savoir, savoir-analyser…- et de leurs implications individuelles et sociales ont fait l’objet de nombreuses recherches en sciences sociales depuis au moins deux décennies, que ce soit dans les domaines du soin, de la formation ou de la recherche.
Dans le cadre de cette journée d’étude, nous proposons de croiser les regards sur ces nouvelles figures du patient en donnant la parole non seulement aux chercheurs (médecins, anthropologues, psychologues…) mais aussi à des patients (-experts, -partenaires,…) investis dans les domaines du soin, de la recherche et/ou de la formation ainsi qu’à des acteurs qui oeuvrent à leur reconnaissance institutionnelle.
L’objectif de cette journée est de promouvoir et renforcer la recherche en santé sur le modèle du partenariat-patient au sein de l’université Côte d’Azur.
PROGRAMME
Jeudi 12 novembre 2020, de 17h00 à 17h45
Fabienne Hejoaka, anthropologue, chercheure-patiente, LPED-IRD.
« Faire de sa maladie son objet de recherche : Regard auto-ethnographique et critique d’une chercheure-patiente« .
De 17h45 à 18h30 : Luigi Flora, Chercheur-patient en sciences de l’éducation, CI3P, CN2R, DCPP, « Des patients mobilisant leurs savoirs pour leurs soins à ceux mettant leurs compétences au service de l’intérêt général«
Lundi 07 décembre 2020 de 17h00 à 17h45
Emmanuelle Jouet, Chercheuse. Centre de recherche en santé mentale, et sciences humaines et sociales, GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences. « Partenariats en actes: une approche en santé mentale«
De 17h45 à 18h30 : Nicolas Marquis, sociologue, Université Saint-Louis, Bruxelles. « Patient, soignant, chercheur en santé mentale : un point commun inattendu – expériences d’une enquête de terrain« .
Jeudi 14 janvier 2021 de 17h00 à 17h45
Eric Balez, patient-expert, Association Crohn RCH France, CI3P, « Le patient partenaire au centre du système de santé« .
De 17h45 à 18h30 : Jean-Michel Benattar, médecin gasto-entérologue, DU Arts du Soin en partenariat avec le patient, CI3P, et Thomas Chansou Cinéaste, patient-partenaire, CI3P. « Etre, devenir patient.e partenaire à travers les récits artistiques de soi« .
Laboratoire organisateur : LAPCOS et son nouveau groupe de recherche interdisciplinaire en partenariat avec le.s patient.s CHERPA
Partenaires : MSHS de Nice, FRIS, CI3P, DERMG
En savoir plus sur CHERPA
Alors qu’un nouvelle COP a eu lieu en novembre 2024, a 29ᵉ Conférence des Parties sur le changement climatique organisé du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, l’Université Côte d’Azur, en prolongement de la précédente COP au sujet de laquelle avait déjà été organisé ce type d’évènement, a sollicité les Centre d’Innovation du Partenariat avec les patients et le Public et la Maison de la Médecine et de la Culture pour réorganisé une rencontre ciné débat.
C’est ainsi, qu’associé au professeur en histoire de l’Art codirecteur de CREATES, Jean-Philippe Aubert, en en présence d’une membre du CI3P, professionnelle de santé également docteure en histoire de l’Art, Celine Tisseur, le jeudi 5 décembre au cinéma Variété de Nice sera organisé un débat à partir de la projection du film de 2016
APPEL À CONTRIBUTION POUR PUBLICATION DANS LE NUMERO Du 2ème SEMESTRE 2024
DE LA REVUE INTERNATIONALE :
LE PARTENARIAT DE SOIN AVEC LE PATIENT : ANALYSES
Depuis 2020, la première revue entièrement dédiée au partenariat de soin avec le patient, fruit d’une séance d’intelligence collective réalisée en clôture du 1er colloque international sur le partenariat de soin avec le patient en France organisé en octobre 2019, est publié en ligne en sciences ouvertes.
Comme pour tant d’autres projets, l’ambition de proposer une revue semestrielle pour mettre en avant la recherche, y compris une recherche ouverte aux patients et pas uniquement au professionnels de la recherche afin de donner lisibilité et possibilité de reproductibilité voire de réfutabilité si nécessaire de nouvelles pratiques dans ce champ.
Cette revue est donc accessible en ligne gratuitement et ses articles sont référencés et accessibles sur la plateforme du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Archives Ouvertes (HAL) et est en cours d’intégration du réseau de science ouverte EPISCIENCES dont les dernières étapes administratives sont en cours.
Cette revue entre dans le cadre philosophique de la charte patients included auquel son éditeur, le CI3P et l’Université Côte d’Azur de par sa politique de recherche prend en compte
Après la publication des N°1 du printemps 2020 et les N°2, et N°3 de 2021, et la publication des deux numéros de 2022 (N° 4 – N° 5), et enfin du l’appel à du N°6 à l’été 2023, l’appel à contribution d’article pour le 1er semestre 2024 est ouvert.
Il est possible ;
Le format
Chaque article sera évalué au fil de l’eau par deux membres du comité scientifique ou orienté vers un spécialiste du domaine par le comité scientifique.
Les propositions d’articles de congressistes prolongeant des communications issues des rendez-vous organisés régulièrement depuis le congrès initial de 2019, comme autre volonté exprimée lors de la séance d’intelligence collective déjà présentée lors des 3 colloques proposés à Nice (2019), Toulouse (2021) et Rennes (2022 peuvent également être acceptées bien l’appel à communication n’est pas exclusif à ces colloques.
[1] Le mode d’édition numérique permet cependant de dépasser ce format selon la qualité de l’article.
Communication de Sébastien Rubinstein, docteur en droit de la santé, membre associé du Centre de Recherche Juridique de l’ Université Paris 8 (CRJP8), partenaire du Centre d’Innovation du partenariat avec les patients et le public de la faculté de médecine d’Université côte d’Azur sur la délicate question de la rétribution du savoir expérientiel : entre le quasi bénévolat de la pair-aidance et la difficulté de rémunération des patients partenaires
Communication de Nicolas Chottin, doctorant en sciences de l’éducation, Emmanuelle Jouet, PhD en sciences de l’éducation, & Sabrina Labbé, professeur en sciences de l’éducation pour le laboratoire/Unité de recherche UMTS EFTS de l’Université de Toulouse Jean-Jaurès sur l’émergence du concept de pair aidance au regard de l’analyse lexicale scientifique
Communication d’Estelle Rousseau, doctorante en sociologie au sein du laboratoire Sophiapol de l’Université Paris Nanterre sur les contours du travail de ades patients partenaires dans le domaine du cancer
Intervention d’Eric Jean Salat, , Patient consultant en Affaires Publiques – Coordinateur d’équipe de soin spécialisée en val de Loire sur la question » le patient partenaire ressource… Un phenix ?
Communication de Julien Romera, médiateur de santé pair à Fact-psychiatrie Paris XI sur une contribution à ce qu’est la médiation de santé pair à travers une situation de cas clinique et des questionnements éthique qu’elle révèle
Communication de Luigi Flora, PhD, codirecteur patient du Centre d’Innovation du Partenariat avec les patients et le Public de la faculté de médecine d’Université Côte d’Azur et chercheur associé du Centre de Recherche Juridique de l’Université Paris 8 (CRJP8)
Alors que l’année 2023 a vu des rapports publiés sur le patient partenaire (Ministère de la santé 2023[1], CNOM, 2023[2]), que l’académie de médecine a présenté le 23 janvier dernier au ministère de la santé une réflexion sur cette dernière figure de patient et sur les médiateurs dans le domaine de la santé (Berkesse et al, 2023)[3], que l’Académie de Médecine a présenté le 23 janvier dernier au Ministère de la Santé une réflexion sur cette dernière figure de patient, le Centre de Recherche Juridique Paris 8 (CRJP8) et le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patents et le Public (CI3P) d’Université Côte d’Azur ont décidé pour le 4ème colloque de recherche juridique et éthique initié au sein de l’axe de recherche sur la place du patient au 21ème siècle de questionner ces nouvelles figures et leurs fonctions à partir de ce titre :
Médiateur de santé publique/de santé pair et patient partenaire
Alors que lors de la 1ère décennie du 21ème siècle, l’Université Paris 8 dans le cadre de la formation continue a initié des formations sur la médiation et que le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) de la faculté de médecine d’Université Côte d’Azur propose de développer une culture du soin en partenariat avec les patients, il est apparu pertinent au vu des rapports publiés de questionner ces nouvelles approches afin de définir ou de cerner les points communs et différences dans ce qu’ils proposent.
L’UFR droit de l’université Paris 8 a créé en 2005 un diplôme universitaire puis des formations intitulées « information, médiation et accompagnement en santé »[1]. Elle reprenait une première initiative en prolongement du sentiment de nécessité de former des médiateurs de santé publique à la fin du 20ème siècle. Une entreprise réalisée à l’université Paris 7 par l’Institut Médical d’Epidémiologie Appliquée (IMEA) (DGOS, 2006[4]; HAS, 2007[5]).
Dans l’esprit de Paris 8, il était alors question de répondre à une commande sociale spécifique issue des états généraux avec les malades du cancer et principalement de la mesure 42 du 1er plan cancer[2]. Une formation qui au fil des ans s’est ouverte, comme celle de l’IMEA à d’autres problématiques de santé et à d’autres populations.
Or, à la fin de la première décennie de ce siècle, le Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé Europe en santé mentale s’est intéressé à l’approche proposée et, après y avoir envoyé étudier des personnes vivant avec des troubles psychiques, a proposé une rencontre avec l’équipe pédagogique afin de coconcevoir une formation diplômante inter-universitaire de Médiateur de santé pair dans le domaine de la santé mentale sur les bases de la formation créée en 2005 (Lunel, 2020)[6].
Ce fut la première formation interuniversitaire de pairs aidants en santé mentale de France. Un processus de formation par alternance et d’intégration de pairs aidants dans le système de santé fut ainsi engagé et donna lieu quatre ans plus tard à un rapport de cette expérimentation (Roelandt et al. 2014).[7] Depuis de nombreuses formations de pair-aidance en santé mentale ont vu le jour et la question de la pair- aidance comme de la médiation en santé s’est développée auprès d’autres populations comme par exemple actuellement auprès des personnes concernées par un cancer ou dans le domaine de la précarité comme le programme mondial « Housing First » (2018)[8] et sa déclinaison en France sous l’appellation « un chez soi d’abord » (Laval, 2022)[9]
C’est de cette rencontre que la première formation de médiation de santé pair en santé mentale, dans un cadre inter-universitaire (Paris 8 – Centre hospitalier de Sainte-Anne à Paris, Lille et Marseille) mobilisant ouvertement des personnes directement concernées par des troubles psychique fut organisée.
C’est également au cœur de la formation qui inspira la formation en alternance à la médiation de santé pair que les premiers travaux académiques sur les patients formateurs auprès des étudiant en médecine ont été menés (Flora, 2007[10]; 2010[11]), des travaux qui ont participé à ce qu’une 2019 une loi soit adoptée visant à ce que les UFRs de médecine favorisent l’implication des patients dans les cours théoriques et pratiques[3].
Un cadre législatif qui a été repris quatre ans plus tard, pandémie mondiale oblige, pour que des recommandations soient publiées par le ministère de la santé et de la prévention pour accompagner les institutions dans cette démarche et dont un comité de suivi poursuit l’accompagnement des mesures à adopter en 2024.
C’est également de ses premiers travaux dont est issus le processus qui permit pour partie d’éclairer les savoirs expérientiels de patients (Jouet et al, 2010)[12]. Des savoirs qui avec les compétences des patients leur permettent de mobiliser des savoirs et de les socialiser (Flora, 2012[13]; 2015[14]; DCPP, 2015[15]), ce qui constitue la base de l’assise conceptuelle de l’approche du partenariat de soin avec le patient (Karazivan et al, 2015[16]; Pomey et al, 2015[17]) ou approche patient partenaire de soin telle qu’étudiée par quatre états membres de l’Union Européenne financée par le programme INTERREG (Consortium INTERREG, 2020)[18].
C’est donc de cette histoire qui accompagne le développement de la santé publique composant avec la démocratie en santé que s’organise avec les personnes concernées l’adaptation du système de santé, du médico-social et de la société dans le domaine de la santé et de la solidarité. C’est ce qui amène ce 4ème colloque de recherche juridique et éthique à l’appel à soumission pour communication de ce colloque qui sera organisé sur le campus Condorcet en Île-de-France en décembre 2024.
L’appel à communication
Les communications attendues peuvent mettre en lumière les actions de médiation dans le domaine de la santé, qu’elles soient issues de la médiation de santé publique, de la médiation de santé pair comme d’analyses critiques sur les actions et le cadre législatif existant ou de ce qu’il serait nécessaire d’adopter.
Elles peuvent concerner des patients partenaires pour leurs propres soins, leur participation à l’enseignement, les milieux de soin, la cité ou la recherche. Il peut également être question de traiter de parallèles et de différences, de comparaisons entre ses nouvelles figures agissant dans le domaine de la santé et du social, ou encore des politiques de santé qui les encadrent comme du manque de politiques de santé à cet égard.
Le 1er colloque de 2020 a donné lieu publication dans la revue Le partenariat de soin avec le patient: analyses n°2.[4]
Le second colloque de 2022 a donné lieu à publication au journal du droit de la santé et de l’assurance maladie n°36.
Le 3ème colloque donne lieu à publication ( en cours de rédaction puis de publications) à des actes qui paraîtront aux éditions Hospitalières.
Le site du colloque : le campus Condorcet, plus grande concentration de chercheurs en sciences humaines et sociale d’Europe
Campus Condorcet
Auditorium de l’Humathèque
8, cours des Humanités
93322 Aubervilliers CEDEX
La date : Le lundi 16 décembre 2024
Bibliographie
[1] Diplôme Universitaire et Maîtrise/Master 1 de droit de la santé
[2] Cette mesure 42 relevait d’une demande des malades de pouvoir s’entretenir sur les traitements et la vie avec la maladie au sein de l’établissement dans lequel ils sont soignés avec des professionnels non impliqués dans leur parcours de soin.
[3] Article 23 de la Loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et la transformation du système de santé : les UFRs médicale doi[ven]t favorise[r] la participation des patients dans les cours pratiques et théoriques
[4] Cette revue aujourd’hui intégrée à la plateforme numérique de sciences ouvertes Episciences, un réseau coordonnée par le CNRS et créé avec l’INRIA et l’INRAE), elle initie l’epi « sciences de la santé ».
[1] Thomas B., Fourcade A. Morlat P. (Dir.) (2023). Etat des lieux et perspectives pour le déploiement de la participation des patients dans la formation initiale des médecins. Ministère de la santé et de la prévention. France.
[2] CNOM (2023). Le patient partenaire. Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers Section Éthique et Déontologie du Conseil de l’Ordre des Médecins
[3] Berkesse A., Denormandie P., Henry E., Tourniaire N., Belkhir F. (2023). La médiation en santé : un levier relationnel de lutte contre les inégalités sociales de santé à consolider. Rapport IGAS de juillet 2023 ( Inspection Générale des Affaires Sociales).
[4] DGS (2006), Evaluation des actions de proximité des médiateurs de santé publique et de leur formation dans le cadre d’un programme expérimental mis en œuvre par l’IMEA, Paris, Direction générale de la santé.
[5] HAS (2007). La médiation en santé pour les personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins. Référentiel de compétences, formation et bonnes pratiques. Octobre, Haute Autorité de Santé.
[6] Lunel A. (2021). Du patient formateur au médiateur de santé pair : histoire d’une formation ancrée dans la cité. Pratiques de formation : Analyses. N° 2, pp. 8-24.
[7] Roelandt J.-L., Staedel B., Rafael F., Marsili M., François G., Le Cardinal P., Desmons P. (2014). Programme Médiateurs de santé/pairs : Rapport final de l’expérimentation 2010-2014. Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en santé mentale, EPSM Lille Métropole.
[8] Estecahandy P., Laval C. (Dir.) (2018). Housing First. Au-delà du sans-abrisme et de la psychiatrie. Vie sociale 2018/3-4 (n° 23-24), Toulouse. Erès.
[9] Laval, C. (2022). Un chez-soi d’abord : retour sur une expérience de recherche. Dans : Nicolas Chambon éd., La politique du Logement d’abord en pratique (pp. 33-40). Presses de Rhizome.
[10] Flora L. (2007). Le patient formateur auprès des étudiants en médecine. Maîtrise, en droit de la santé, Université Vincennes Saint Denis – Paris 8
[11] Flora L. (2010). Le patient formateur auprès des étudiants en médecine : un concept effectif. Revue Générale de Droit Médical (RGDM), N° 34, mars 2010, éditions Les études hospitalières, Bordeaux, pp.115-135
[12] Jouet E., Flora L., Las Vergnas 0. (2010). « Construction et Reconnaissance des savoirs expérientiels des patients ». Note de synthèse du N°, Pratique de formation : Analyses, N°58/59, Saint Denis, Université Paris 8, pp. 13-94
[13] Flora L. (2012). Le patient formateur : élaboration théorique et pratique d’un nouveau métier de la santé, Thèse de doctorat de sciences sociales, spécialité « Sciences de l’éducation », Université Vincennes Saint Denis – Paris 8, campus Condorcet.
[14] Flora L. (2015), Un référentiel de compétences de patient : pour quoi faire ? Du savoir expérientiel des malades à un référentiel de compétences intégré : l’exemple du modèle de Montréal. Presses Académiques Francophones, Sarrebruck, Allemagne.
[15] DCPP (2015). Référentiel de compétences des patients, Direction collaboration et partenariat patient. Faculté de médecine, Université de Montréal.
[16] Karazivan P., Dumez V., Flora L., Pomey M.-P., Del Grande C., Guadiri S., Fernandez N., Jouet E., Las Vergnas O., Lebel P. (2015), « The Patient as Partner in Care : Conceptual Grounds for a Necessary Transition », Academic Medicine, April 2015 – Volume 90 – N° 4 – pp.437–441.
[17] Pomey M.-P., Flora L., Karazivan P., Dumez V., Lebel P., Vanier M.-C., Débarge B., Clavel N., Jouet E. (2015), « Le « Montreal model » : enjeux du partenariat relationnel entre patients et professionnels de santé », Santé publique, HS, 2015/S1, pp.41-50.
[18] Consortium INTERREG APPS (2020) Orienter les soins vers le patient partenaire : un livre blanc pour la grande région Consortium APPS/Octobre 2020. Projet cofinancé par le Fonds européen de développement régional dans le cadre du programme INTERREG V A Grande Région
DU Art du soin en partenariat de soin avec le patient
Cette formation à l’Art du soin en partenariat avec le patient a pour particularité d’être une création coproduite par une association citoyenne, la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) et la Faculté de Médecine de l’Université Côte d’Azur.
Public concerné
Public concerné
• Décideurs en santé • Étudiants en sciences de la santé • Patients chroniques • Proches • Professionnels de santé.
Organisation et Durée : 13 séances de 6h30 dont la session finale de soutenance.
Effectif : de 5 étudiants minimum à 20 étudiants maximum
Notre expérience de la formation a depuis 7 ans accueilli des promotions
d’ étudiants composées de : médecin.s généraliste.s, spécialiste.s, hospitalier.e.s et libéraux, sage-femme, infirmier.e.s, orthophoniste.s, aide soignante devenue coordinatrice de programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) de Communauté pluriprofessionnelle territoriales de santé (CPTS), de patient.e.s, de proche.s, étudiants de médecine de 2ème, 3ème 4ème, 5ème et 6ème année et d’étudiants en sciences de la santé.
Cadre de formation : Initiale et Continue
Tarif de la formation : 407 euros (étudiants en médecine 350 euros). Bourses à l’étude.
Candidatures à déposer à partir du lundi 19 aout 2024 au mardi 15 octobre 2024 minuit.
Les dates de session ( sous réserve)
Les vendredi 9 à 12 heures 30 puis de 14 à 17 heures :
Responsable scientifique : Dr David Darmon, co-directeur médecin du CI3P, Directeur du département d’enseignement et de recherche en médecine générale (DERMG) et vice président de l’Université Côte d’Azur en responsabilité du Campus Santé.
Intervenants réguliers :
D’autre part, ce groupe d’apprentissage mutuel à l’Art du soin en partenariat avec le patient intègre lors de certains séminaires des invités tels des philosophes, anthropologues, écrivains…
Informations pour les modalités d’inscription
et/ou écrire en cliquant ici
Articles de Nice Matin sur le DU Art du Soin en partenariat avec le patient :
Cartographie géographique des étudiants et diplômés du DU Art du Soin en partenariat avec le patient en ligne
La motivation de cette formation relève de demandes formulées du fait de l’intérêt de patients, professionnels de santé et étudiants ne pouvant participer à la formule en présentiel, soit qu’ils ne résident pas dans le bassin niçois, soit que les horaires ne le leur permettent pas ou encore qu’une situation de handicap momentanée ou prolongées n’empêche leur présence à la faculté de médecine de Nice.
L’écoute, qui sied à l’Art du Soin en partenariat avec le patient, nous a ainsi, forts de l’expérience acquise lors de la pandémie, conduit à proposer cette option. La formation conserve la mêmes philosophie et le même programme selon des rythmes différents.
Les sessions, toujours organisées autour d’une œuvre d’art en lien avec un thème de santé à explorer ou approfondir, sont l’occasion tant de révéler nos représentations, la richesse des points de vue et approches, que de s’exercer à l’art du Soin en partenariat avec le patient et/ou le proche.
Chaque journée comporte plusieurs des ateliers suivants:
Après une période d’appréhension du cadre, les œuvres d’art à partir desquelles sont conçues les sessions pédagogiques et les différents apports qui enrichissent la réflexions et la pratique peuvent être le fait des étudiants
Un portfolio se constitue tout au long de la formation, il comporte les traces d’apprentissage participatif et le travail personnel d’analyse de la bibliographie, des vidéos et des films conseillés, de proposition et d’analyse de situations cliniques vécues, fictionnelles ou simulées, ainsi que la description du projet partenaire.
Un projet ou une action de partenariat de soin avec le patient à impact social est conçu au cours de la formation, une action qui peut prolonger le temps de la formation
Responsable scientifique : Dr David Darmon, co-directeur médecin du CI3P, Directeur du département d’enseignement et de recherche en médecine générale (DERMG) et vice président de l’Université Côte d’Azur en responsabilité du Campus Santé.
Intervenants réguliers :
Les plages d’inscription seront ouvertes du 19 août au 15 octobre 2023 à minuit pour la session 2024-2025.
Dates des sessions 2024-2025 :
le vendredi 14h-18h (sous réserve)
Effectif : de 5 étudiants minimum à 20 étudiants maximum
Notre expérience de la formation a, depuis 3 ans, accueilli des promotions
d’ étudiants composées de : médecin.s généraliste.s, spécialiste.s, hospitalier.e.s et libéraux, infirmières, orthophoniste.s, écrivains publics et hospitaliers, cadre hospitalier, patient.e.s dont certains étaient déjà en activités de partenariat, proche.s, étudiants de médecine de 2ème, 3ème et en sciences de la santé et en philosophie, communication
Cadre de formation : Initiale et Continue
Tarif de la formation : 407 euros (étudiants en médecine 350 euros). Bourses à l’étude.
Candidatures à déposer à partir du 21 août et jusqu’au 17 octobre 2024
L’ensemble des informations et d’inscription disponible en cliquant ici
Communications sur cette formation en congrès scientifique :
5 octobre 2022 : Flora L., Benattar J.-M., Fauré S., Desserme R., Rousselin L., Halloy A., Guillot N., Claessens A., Darmon D. Les Diplômes universitaire Art du Soin en partenariat avec le patient et la responsabilité sociale des universités. 3ème colloque international sur le partenariat de soin avec les patients. Ecole des Hautes Etudes en Santé publique (EHESP), Rennes, 5, 6, 7 octobre 2022
23 septembre 2022 : Flora L., Darmon D., Bouchez T., Verkest E., Coussement Y., Benattar J.-M., Ravot M., Gaspérini F., Rousselin L., Margo C., Rubinstein S., Danelsky C., Haas F., Casta C., Munck S.. « Développer une culture du soin entre professionnels de santé, du médico-social, des patients, proches, tous citoyens : le partenariat de soin avec les patients et le public« . 2ème Congrès International du RIFRESS : Réseau International Francophone pour la Responsabilité Sociale en Santé, Bruxelles, Belgique. 21-24 septembre 2022
Articles dans la presse
Article de Nice Matin sur le DU Art du Soin en partenariat avec le patient:
Accéder au site internet de la CPTS pays de Grasse
Le 10 octobre 2024 en présence de tandems de partenariat professionnels de santé-patients partenaires avec le CI3P et de membres de la Maison de la Médecine et de la culture (MMC) organisent une rencontre ciné débat, vous pouvez vous inscrire en cliquant sur l’affiche en accédant à un formulaire
En janvier 2024, deux patient.e.s partenaires diplômés du DU Art du Soin en partenariat avec le patient en ligne impliqués dans la CPTS du pays de Grasse initient une rencontre ciné débat, voire l’affiche ci-dessous. Une CPTS qui exerce aujourd’hui avec 3 diplômés de cette formation, deux patient.e.s partenaires et une médecin.
En 2022, la CPTS Pays de Grasse a intégré un patient partenaire à son conseil d’administration et ouvre une consultation de ce patient partenaire pour recueillir les attentes des patients de la CPTS à la maison de santé pluri-professionnelle Centifolia de la ville de Grasse ( Lire la manière dont la CPTS pays de Grasse présente le CI3P)
Le 22 mars 2023
L’assemblée générale de la CPTS du pays de Grasse a été l’occasion en novembre 2023 de faire un point d’étape du partenariat entre la CPTS et le CI3P
Le tandem de partenariat a participé à la 4ème rencontré ciné-débat le 8 septembre à partir du film » THE FATHER » à Mouans-Sartoux, ville proche de Grasse
Une 3ème rencontre ciné-débat a eu lieu le 19 mai 2022 autour du film « Presque » avec deux patientes partenaires avec le CI3P, membres de l’association des patients avec paralysie cérébrale ( association créée au cours de la formation Art du Soin en partenariat avec le patient 2019-2020), une médecin de la CPTS a participé le 19 mai 2022 à la rencontre ciné-débat à partir du film « Presque » à Mouans Sartoux, ville limitrophe de Grasse
La maison de santé pluriprofessionnelle Centifolia, par le biais d’un tandem médecin patient créé au cours de la formation à l’Art du Soin en partenariat avec le patient en ligne organisées par le CI3P, la MMC et le DERMG d’Université Côte d’azur expérimente les entretiens entre des patients ayant consulté la médecin généraliste du tandem et un patient partenaire diplômé de la formation citée, depuis le printemps 2022.
Une médecin de la CPTS du pays de Grasse a participé les 21, 22, 23 mars 2022 aux évènements de la santé des femmes, avec elles
Une seconde rencontre ciné débat a eu lieu le 3 février 2022 au tour de la sortie du film « Rosy », avec les associations locales dont celle sur la sclérose en plaques, la MMC, le CI3P et des médecins spécialiste du centre spécialisé d’Antibes.
Une première rencontre a eu lieu le Jeudi 25 novembre 2021 en première partie de soirée, suivie le 3 février 2022 d’une première rencontre ciné débat Handi-ciné organisée avec la CPTS du pays de Grasse, deux associations d’usagers en pays de Grasse, du CI3P qui a mobilisé des médecins spécialistes et de l’association citoyenne Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) à Mouans en Sartoux.
Afin d’envisager les pistes d’organisation et de développement de la Communauté Pluriprofessionnelle du Territoire de Santé du pays de Grasse, un moment de convivialité et d’échanges autour de 4 ateliers animés est proposé :
Sport santé
Si pour animer l’atelier e-santé, Cécile Colombo qui vous présentera les fonctionnalités d’Azurezo, la messagerie instantanée sécurisée commune pour tous les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social en Région Sud, l’atelier Patients partenaires – ambassadeurs santé sera lui animé avec Luigi Flora, Codirecteur patient du CI3P et le docteur Jean-Michel Benattar codirecteur opérationnel du CI3P.
En avant première de ce moment convivial de réflexion, voici quelques éléments essentiels composant cette proposition, des réponses aux premières questions qui pourraient émerger disponible également au téléchargement en cliquant ci dessous
COMMENT DEVENIR PATIENT PARTENAIRE ?
Le CI3P crée une communauté de pratiques mobilisant des savoirs complémentaires autour de l’approche « Partenariat Patient »
Le CI3P mobilise, dans un état d’esprit de partenariat, des acteurs dans le soin, dont font partie les patients et leurs proches, à partir de l’approche « partenariat de soin avec le patient ». Dans cet objectif, les patients qui souhaitent devenir « patients partenaires » peuvent participer à nos actions.
QUI PEUT DEVENIR PATIENT PARTENAIRES ?
Il y a en France 20 millions de personnes vivant avec au moins une maladie chronique et 11 millions de proches aidants.
Tout patient ou proche aidant peut devenir « patient partenaire »dans la relation de soin et dans le système de santé, s’il le désire et s’il est accompagné par un « professionnel de santé partenaire ».
Cela nécessite une reconnaissance du patient comme membre à part entière de l’équipe de soin à partir de la complémentarité entre ses savoirs concernant la vie avec la maladie et ceux des professionnels de santé.
QU’ATTEND-ON DE MOI ?
Vous mobiliserez ainsi votre expérience de la vie avec la maladie pour participer aux différentes actions du CI3P dans l’enseignement,la recherche et les milieux de soins. Vous participerez ainsi au rayonnement de la culture du partenariat de soin avec le patient au cœur même de la CPTS.
DEVENIR CITOYEN PARTENAIRE ?
Si les patients partenaires qui vivent avec une ou des maladies chroniques mobilisent leurs savoirs de la vie avec la maladie, d’autres mobilisent des savoirs sur la santé, des citoyens et citoyennes qui peuvent également être partenaires.
AI-JE LE PROFIL POUR PARTICIPER ?
La capacité d’analyse et la volonté de transmettre son savoir expérientiel dans un esprit de co-construction partenariale, sont des pré-requis indispensables. D’autres compétences sont précieuses telles que l’habilité à faire preuve d’altruisme; être à l’écoute, développer une communication interpersonnelle adaptée.
SI VOUS VOUS SENTEZ PRÊT ET DISPONIBLE…
Si vous considérez que rejoindre notre action peut avoir un sens, une première rencontre avec le binôme coordonnateur composé d’un patient et d’un médecin, vous permettra de faire part de vos savoirs expérientiels acquis dans votre parcours de soin.
Le 3 février 2022 la CPTS du pays de Grasse en partenariat avec le CI3P, la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC), association d’éducation citoyenne dans le domaine de la santé et les associations » Soutien, Espoir et Prévention des patients chroniques » et « des paralysés de France », les médecins neurologues d’Antibes t du CHU de Nice, Saskia Bresch et Renato Colamarino ont proposé un débat, à partir d’une oeuvre d’art récente, le film Rosy (voir la fiche dans notre rubrique Art et Soin) au cinéma La Strada de Mouans en Sartoux.
Un évènement relayé par la presse locale et régionale (Nice Matin,
Cette première doit se poursuivre dans le cadre de cette coorganisation
à travers un cycle régulier de Ciné Santé en partenariat avec le centre culturel des Cèdres de Mouans Sartoux, le cinéma La Strada, et les organisations ayant participer à cette première.
Le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) en partenariat avec
la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) et l’équipe de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP) de L’Olivier de la Trinité de Nice vous convie à la représentation de la pièce de théâtre RIVERAINES qui sera suivi d’un débat le 19 juillet 2024 à 19h au 109, 89 route de Turin à Nice
Riveraines est une création de la compagnie Mi-Fugue Mi-Raison avec qui le CI3P a déjà collaboré à partir de leur oeuvre théâtrale SPECULUM. Riveraine est jouée par Delphine Biard, Mia Delmaës, Flore Grimaud et Caroline Sahuquet avec Flore Grimaud, Caroline Sahuquet et en alternance Delphine Biard ou Cécile Martin. Collaboratices de recherche Clélia Gasquet-Blanchard et Garda Delépine-Riveraines, fruit de 2 ans d’enquêtes, met en lumière les trajectoires migratoires de femmes enceintes ou mères de très jeunes enfants et les dysfonctionnements systémiques du monde médico-social auxquels elles sont confrontées. Elle nous donne à voir et à réfléchir autant de la violence subie par ces femmes que par celles, travailleuses sociales et professionnelles de santé, qui les accompagnent tant bien que mal dans leur parcours semé d’embuches. Riveraines montre aussi le lien, la solidarité, la force jour après jour.
Cette oeuvre est suivie d’un échange avec le public présent.