Webinaire en série

Après la série de webinaires de décembre 2019 à mai 2021 sur les nouvelles figures du patient contemporain: avec lui, avec lui organisé avec le groupe de recherche interdisciplinaire en partenariat avec le patient CHERPA, un nouveau cycle est relancé en cette fin d’automne 2024.

Le 20 décembre 2024 sera présenté au cours du second webinaire de cette série sur les résultats de recherche sur les tandems de partenariat médecin patient partenaire dans le soin (Pour accéder au lien de connexion, veuillez télécharger l’affiche)

Il porte sur la restitution de travaux de recherche menés avec le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) et Département d’Enseignement et de Recherche en Médecine Générale (DERMG) d’Université côte d’Azur avec pour initier ce cycle le 1er webinaire organisé à partir d’une thèse de médecine générale portant sur l’étude d’impact d’un tandem de partenariat médecin patient au sein d’une Maison de Santé Pluri-professionnelle, elle même membre dune Communauté Pluri-professionnelle Territoriale de Santé (CPTS).

Résumé de la thèse de Lisa Burel :

Introduction : La démocratie sanitaire a transformé la relation médecin-patient en valorisant l’autonomie des patients. La relation partenariale reconnaissant le savoir expérientiel des patients est un paradigme récent qui se développe en France grâce à des organisations à l’impact transformateur comme le Centre d’innovation du partenariat avec le patient et le public. Dans les milieux de soins, ces patients partenaires commencent à être présents à l’hôpital. En revanche, leur implication dans les soins primaires reste inexistante en France. De ce constat est né un tandem de partenariat entre une médecin généraliste et un patient partenaire au sein d’une maison de santé pluriprofessionnelle. Certains patients suivis initialement par la médecin seule ont ensuite été suivis par ce tandem.
Objectif : L’étude vise à explorer les interactions dans cette relation nouvelle triangulaire (médecin, patient partenaire, patient suivi) afin d’émettre des hypothèses quant à la capacité transformative de cette expérience en tant que modèle de soin. Matériel et méthode : Cette étude qualitative repose sur des entretiens semi-dirigés avec la médecin généraliste, le patient partenaire et six patients. Chaque participant a été interrogé deux fois, la seconde rencontre ayant lieu au moins un mois après la première pour observer les changements liés à l’intervention du patient partenaire. Résultats : Au total, 16 entretiens ont été réalisés. Les patients concernés souffraient de maladies chroniques et se trouvaient souvent isolés, rencontrant des difficultés d’accès aux soins. Grâce au partenariat, des améliorations médicales, sociales et psychologiques ont été suggérées par l’ensemble des entretiens. Le patient partenaire a également décrit un impact positif sur sa propre santé. La médecin a constaté une réduction du temps de consultation, du sentiment d’incapacité face à certaines situations complexes et de la charge cognitive pouvant être un facteur de risque d’épuisement professionnel. Discussion : Le tandem de soin médecin-patient partenaire pourrait améliorer globalement la qualité des soins. Pour le généraliser, il faudrait y sensibiliser les professionnels de santé, standardiser la formation des patients partenaires, formaliser leur rémunération et établir un cadre juridique clair. La réussite de ce tandem repose sur la confiance mutuelle et la répartition des rôles.

Mots clés : Mots-clés : Patient Partenaire, Soins primaires, Maladies Chroniques, Démocratie Sanitaire, CI3P

Les nouvelles figures
du patient contemporain, avec lui

Cette série de webinaires initialement organisée en série devant le nombre de participants était initialement penser comme une journée d’étude. Une journée d’étude contrarié par les mesures de confinement prises au cours de la pandémie mondiale de la Covid-19. Cette journée d’étude transformée en série de webinaires sur un an a donc été organisée par visioconférence. Des session audiovisuelle dont les enregistrements audio ont été conservées à destination de la recherche. L’ensemble du matériel audiovisuel des présentations des auteurs et de l’ensemble des échanges en audio reste à la disposition de chercheurs intéressés par ce thème des nouvelles figures de patients d’après leur propre expérience et perception.

Dernière session le 20 mai à 18 heures, en prolongement des sessions précédentes des 12 novembre, lundi 07 décembre 2020, des 14 janvier,
18 février, 18 mars, 15 avril…

Jean-Philippe Assal est né en 1938, médecin, diplômé de l’Université de Genève en médecine en 1964. Cinq ans en recherche fondamentale avec métabolisme intermédiaire, puis selon la Réglementation Suisse cinq ans en médecine interne. Elle a été suivie d’une formation aux Etats-Unis pendant quatre ans dans le domaine du diabète et de l’endocrinologie, puis d’un poste à Genève dans le domaine de l’éducation des patients. Créateur du groupe d’étude sur l’éducation au diabète de l’Association européenne pour l’étude du diabète, qui dispose désormais d’une antenne nationale dans presque tous les pays européens et de divers programmes de prévention des complications et de contrôle du diabète. Depuis 1961, il souffre de diabète de type 1. Cette expérience sera décrite comme un conflit entre l’identité médicale et la réaction du patient. Il a également insisté pour prendre en charge la charge psychosociale dans la prise en charge des maladies et créé le Théâtre de l’expérience vécue qui est aujourd’hui fait pour 1200 patients. Un film de 12 minutes sera présenté sur ce sujet.

Patrick Le Cardinal est psychiatre et psychothérapeute à Chambery, il est un des acteurs qui a contribué à introduire les pratiques orientées rétablissement en France

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Voir les précédents webinaires ci-dessous

Philosophes vulnérables: repenser le handicap

https://www.youtube.com/watch?v=3HxBJ7viX_s

Philippe Barrier est réalisateur et philosophe, docteur en sciences de l’éducation, patient chronique et auteur de « La blessure et la force » (PUF) et du « Le patient autonome » (PUF). Anne-Lyse Chabert travaille depuis les années 2007 sur le thème de la vulnérabilité, particulièrement dans les situations de handicap. Parallèlement à son travail de recherche, elle est touchée par une maladie neurodégénérative rare et très invalidante sur le plan moteur depuis l’âge de dix ans. Elle a publié son premier ouvrage aux éditions Erès en 2017, Transformer le handicap, dans le prolongement de sa thèse, qui met en valeur les recréations qui peuvent avoir lieu autour de l’individu vulnérable, en l’occurrence ici handicapé.

https://youtu.be/6pckneRHThw
Jérôme Zanelli est un slameur qui socialise son art en tant qu’éducateur dans le cadre, entre autre d’ateliers d’écriture. C’est également un proche qui écrit sur la vie avec la maladie et les impacts et représentations qu’elle véhicule dans sa famille et au delà
https://youtu.be/JAcx9gdQJuw
Olivier Balez, et illustrateur et créateur de bandes dessinées. Il est également le frère dEric Balez, patient vivant avec une maladie chronique qui socialise ses acquis de al vie avec la maladie, un proche contemporain et patient contemporain

Dans le cadre de nos activités de partenariat, nous avons décidé de permettre d’évaluer au delà du discours comment est répartie la parole de tous les événements proposés. Voici donc quelle est la répartition de ce webinaire à partir de ce qui est déjà programmé :


Eric Balez, patient expert en ETP Membre de l’AFA et patient formateur et cochercheur
avec CHERPA dans le cadre des activités du CI3P présente ses réalisation et action au service de l’intérêt général
Thomas Chansou, réalisateur et patient formateur impliqué avec le CI3P, ayant été invité à présenter son film à la leçon inaugurale de la faculté de médecine côte d’azur en 201ç et Jean-Michel Benattar, médecin gastro-enterologue, fondateur de la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) et codirecteur opérationnel du CI3P nous présentent comment devenir partenaire par le récit

Après la première session du 12 novembre 2020 que vous pouvez retrouver ci dessous

Luigi Flora, patient chercheur, docteur en sciences sociales, codirecteur patient du CI3P, coordinateur du partenariat avec les personnes à l’épreuve de psychotraumatisme.s au Centre National Ressources et Résilience (CN2R)

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Prochaine session le 7 décembre 2020

Emmanuelle Jouet, co-autrice avec Luigi Flora et Olivier Las Vergnas d’une note de synthèse, publiée il a 10 ans sur la construction et la reconnaissance des avoirs des patients, nous présente le paradigme du rétablissement dans le champ de la santé mentale qu’elle décrit comme une réelle révolution
Guillaume Marquis, sociologue de l’Université Saint-Louis a Bruxelles en Belgique nous éclaire de sa perspective sociologique sur ce qui se joue au 21ème siècle dans la relation dans le champs de la santé mentale

ACCES LIBRE,  INSCRIPTION OBLIGATOIRE

Et en 2021; le jeudi 14 janvier

Eric Balez, membre de l’AFA qui y a coordonné le programme national d’éducation thérapeutique du patient (ETP), intervenant en tant que patient formateur et patient cochercheur au coeur de CHERPA et du Centre d’innovation du partenariat avec les patients et le public présente la large palette d’activités au cours desquelles il socialise ses savoirs dans l’intérêt général

Patient-expert, patient-pair, patient-partenaire, patient-chercheur, patient sentinelle, patient-témoin, patient-formateur… sont autant de dénominations pour désigner les nouvelles figures qu’incarnent de plus en plus de patients contemporains dans le contexte émergent de ladite « démocratie en santé ».

Si chacun de ces nouveaux acteurs du champ de la santé se distingue par des singularités et caractéristiques qui lui sont propres en termes de statuts et de fonctions, ce qui les rassemble est la reconnaissance de savoirs et compétences issues du vécu avec la maladie. L’analyse de ces savoirs et compétences – savoirs, savoir-faire, savoir-être, faire-savoir, savoir-analyser…- et de leurs implications individuelles et sociales ont fait l’objet de nombreuses recherches en sciences sociales depuis au moins deux décennies, que ce soit dans les domaines du soin, de la formation ou de la recherche.

Dans le cadre de cette journée d’étude, nous proposons de croiser les regards sur ces nouvelles figures du patient en donnant la parole non seulement aux chercheurs (médecins, anthropologues, psychologues…) mais aussi à des patients (-experts, -partenaires,…) investis dans les domaines du soin, de la recherche et/ou de la formation ainsi qu’à des acteurs qui oeuvrent à leur reconnaissance institutionnelle.

L’objectif de cette journée est de promouvoir et renforcer la recherche en santé sur le modèle du partenariat-patient au sein de l’université Côte d’Azur.

PROGRAMME

Jeudi 12 novembre 2020, de 17h00 à 17h45
Fabienne Hejoaka, anthropologue, chercheure-patiente, LPED-IRD.
« Faire de sa maladie son objet de recherche : Regard auto-ethnographique et critique d’une chercheure-patiente« .
De 17h45 à 18h30 : Luigi Flora, Chercheur-patient en sciences de l’éducation, CI3P, CN2R, DCPP, « Des patients mobilisant leurs savoirs pour leurs soins à ceux mettant leurs compétences au service de l’intérêt général« 

Lundi 07 décembre 2020 de 17h00 à 17h45
Emmanuelle Jouet, Chercheuse. Centre de recherche en santé mentale, et sciences humaines et sociales, GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences. « Partenariats en actes: une approche en santé mentale« 
De 17h45 à 18h30 : Nicolas Marquis, sociologue, Université Saint-Louis, Bruxelles. « Patient, soignant, chercheur en santé mentale : un point commun inattendu – expériences d’une enquête de terrain« .

Jeudi 14 janvier 2021 de 17h00 à 17h45
Eric Balez, patient-expert, Association Crohn RCH France, CI3P, « Le patient partenaire au centre du système de santé« .
De 17h45 à 18h30 : Jean-Michel Benattar, médecin gasto-entérologue, DU Arts du Soin en partenariat avec le patient, CI3P, et Thomas Chansou Cinéaste, patient-partenaire, CI3P. « Etre, devenir patient.e partenaire à travers les récits artistiques de soi« .

Laboratoire organisateur : LAPCOS et son nouveau groupe de recherche interdisciplinaire en partenariat avec le.s patient.s CHERPA

Partenaires : MSHS de Nice, FRIS, CI3P, DERMG

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4ème colloque de droit (2024)

ARGUMENTAIRE ET APPEL À COMMUNICATION DU
4ème COLLOQUE DE RECHERCHE JURIDIQUE ET ETHIQUE

SUR LA PLACE DU PATIENT AU 21ème SIECLE

Alors que l’année 2023 a vu des rapports publiés sur le patient partenaire (Ministère de la santé 2023[1], CNOM, 2023[2]), que l’académie de médecine a présenté le 23 janvier dernier au ministère de la santé une réflexion sur cette dernière figure de patient et sur les médiateurs dans le domaine de la santé (Berkesse et al, 2023)[3], que l’Académie de Médecine a présenté le 23 janvier dernier au Ministère de la Santé une réflexion sur cette dernière figure de patient, le Centre de Recherche Juridique Paris 8 (CRJP8) et le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patents et le Public (CI3P) d’Université Côte d’Azur ont décidé pour le 4ème colloque de recherche juridique et éthique initié au sein de l’axe de recherche sur la place du patient au 21ème siècle de questionner ces nouvelles figures et leurs fonctions à partir de ce titre :

Médiateur de santé publique/de santé pair et patient partenaire

Alors que lors de la 1ère décennie du 21ème siècle, l’Université Paris 8 dans le cadre de la formation continue a initié des formations sur la médiation et que le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) de la faculté de médecine d’Université Côte d’Azur propose de développer une culture du soin en partenariat avec les patients, il est apparu pertinent au vu des rapports publiés de questionner ces nouvelles approches afin de définir ou de cerner les points communs et différences dans ce qu’ils proposent.

L’UFR droit de l’université Paris 8 a créé en 2005 un diplôme universitaire puis des formations intitulées  « information, médiation et accompagnement en santé »[1]. Elle reprenait une première initiative en prolongement du sentiment de nécessité de former des médiateurs de santé publique à la fin du 20ème siècle. Une entreprise réalisée à l’université Paris 7 par l’Institut Médical d’Epidémiologie Appliquée (IMEA) (DGOS, 2006[4]; HAS, 2007[5]).

Dans l’esprit de Paris 8, il était alors question de répondre à une commande sociale spécifique issue des états généraux avec les malades du cancer et principalement de la mesure 42 du 1er plan cancer[2]. Une formation qui au fil des ans s’est ouverte, comme celle de l’IMEA à d’autres problématiques de santé et à d’autres populations.

Or, à la fin de la première décennie de ce siècle, le Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé Europe en santé mentale s’est intéressé à l’approche proposée et, après y avoir envoyé étudier des personnes vivant avec des troubles psychiques, a proposé une rencontre avec l’équipe pédagogique afin de coconcevoir une formation diplômante inter-universitaire de Médiateur de santé pair dans le domaine de la santé mentale sur les bases de la formation créée en 2005 (Lunel, 2020)[6].

Ce fut la première formation interuniversitaire de pairs aidants en santé mentale de France. Un processus de formation par alternance et d’intégration de pairs aidants dans le système de santé fut ainsi engagé et donna lieu quatre ans plus tard à un rapport de cette expérimentation (Roelandt et al. 2014).[7]  Depuis de nombreuses formations de pair-aidance en santé mentale ont vu le jour et la question de la pair- aidance comme de la médiation en santé s’est développée auprès d’autres populations comme par exemple actuellement auprès des personnes concernées par un cancer ou dans le domaine de la précarité comme le programme mondial « Housing First » (2018)[8] et sa déclinaison en France sous l’appellation « un chez soi d’abord » (Laval, 2022)[9]

C’est de cette rencontre que la première formation de médiation de santé pair en santé mentale, dans un cadre inter-universitaire (Paris 8 – Centre hospitalier de Sainte-Anne à Paris, Lille et Marseille) mobilisant ouvertement des personnes directement concernées par des troubles psychique fut organisée.

C’est également au cœur de la formation qui inspira la formation en alternance à la médiation de santé pair que les premiers travaux académiques sur les patients formateurs auprès des étudiant en médecine ont été menés (Flora, 2007[10]; 2010[11]), des travaux qui ont participé à ce qu’une 2019 une loi soit adoptée visant à ce que les UFRs de médecine favorisent l’implication des patients dans les cours théoriques et pratiques[3].

Un cadre législatif qui a été repris quatre ans plus tard, pandémie mondiale oblige, pour que des recommandations soient publiées par le ministère de la santé et de la prévention pour accompagner les institutions dans cette démarche et dont un comité de suivi poursuit l’accompagnement des mesures à adopter en 2024.

C’est également de ses premiers travaux dont est issus le processus qui permit pour partie d’éclairer les savoirs expérientiels de patients (Jouet et al, 2010)[12]. Des savoirs qui avec les compétences des patients leur permettent de mobiliser des savoirs et de les socialiser (Flora, 2012[13]; 2015[14]; DCPP, 2015[15]), ce qui constitue la base de l’assise conceptuelle de l’approche du partenariat de soin avec le patient (Karazivan et al, 2015[16]; Pomey et al, 2015[17]) ou approche patient partenaire de soin telle qu’étudiée par quatre états membres de l’Union Européenne financée par le programme INTERREG (Consortium INTERREG, 2020)[18].

C’est donc de cette histoire qui accompagne le développement de la santé publique composant avec la démocratie en santé que s’organise avec les personnes concernées l’adaptation du système de santé, du médico-social et de la société dans le domaine de la santé et de la solidarité. C’est ce qui amène ce 4ème colloque de recherche juridique et éthique à l’appel à soumission pour communication de ce colloque qui sera organisé sur le campus Condorcet en Île-de-France en décembre 2024.

RETROUVER L’ENSEMBLE DES INFORMATIONS SUR CE COLLOQUE SUR LE SITE SCIENCESCONF.ORG DU CNRS EN CLIQUANT ICI

L’appel à communication

Les communications attendues peuvent mettre en lumière les actions de médiation dans le domaine de la santé, qu’elles soient issues de la médiation de santé publique, de la médiation de santé pair comme d’analyses critiques sur les actions et le cadre législatif existant ou de ce qu’il serait nécessaire d’adopter.

Elles peuvent concerner des patients partenaires pour leurs propres soins, leur participation à l’enseignement, les milieux de soin, la cité ou la recherche. Il peut également être question de traiter de parallèles et de différences, de comparaisons entre ses nouvelles figures agissant dans le domaine de la santé et du social, ou encore des politiques de santé qui les encadrent comme du manque de politiques de santé à cet égard.

Les prolongement des colloques de cet axe de recherche initié en 2020

Le 1er colloque de 2020 a donné lieu publication dans la revue Le partenariat de soin avec le patient: analyses n°2.[4]

Le second colloque de 2022 a donné lieu à publication au journal du droit de la santé et de l’assurance maladie n°36.

Le 3ème colloque donne lieu à publication ( en cours de rédaction puis de publications) à des actes qui paraîtront aux éditions Hospitalières.

Le site du colloque : le campus Condorcet, plus grande concentration de chercheurs en sciences humaines et sociale d’Europe
Campus Condorcet
Auditorium de l’Humathèque
8, cours des Humanités
93322 Aubervilliers CEDEX

La date : Le lundi 16 décembre 2024

Bibliographie


[1] Diplôme Universitaire et Maîtrise/Master 1 de droit de la santé

[2] Cette mesure 42 relevait d’une demande des malades de pouvoir s’entretenir sur les traitements et la vie avec la maladie au sein de l’établissement dans lequel ils sont soignés avec des professionnels non impliqués dans leur parcours de soin.

[3] Article 23 de la Loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et la transformation du système de santé : les UFRs médicale doi[ven]t favorise[r] la participation des patients dans les cours pratiques et théoriques

[4] Cette revue aujourd’hui intégrée à la plateforme numérique de sciences ouvertes Episciences, un réseau coordonnée par le CNRS et créé avec l’INRIA  et l’INRAE), elle initie l’epi « sciences de la santé ».


[1] Thomas B., Fourcade A. Morlat P. (Dir.) (2023). Etat des lieux et perspectives pour le déploiement de la participation des patients dans la formation initiale des médecins. Ministère de la santé et de la prévention. France.

[2] CNOM (2023). Le patient partenaire. Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers Section Éthique et Déontologie du Conseil de l’Ordre des Médecins

[3] Berkesse A., Denormandie P., Henry E., Tourniaire N., Belkhir F. (2023). La médiation en santé : un levier relationnel de lutte contre les inégalités sociales de santé à consolider. Rapport IGAS de juillet 2023 ( Inspection Générale des Affaires Sociales).

[4] DGS (2006), Evaluation des actions de proximité des médiateurs de santé publique et de leur formation dans le cadre d’un programme expérimental mis en œuvre par l’IMEA, Paris, Direction générale de la santé.

[5] HAS (2007). La médiation en santé pour les personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins. Référentiel de compétences, formation et bonnes pratiques. Octobre, Haute Autorité de Santé.

[6] Lunel A. (2021). Du patient formateur au médiateur de santé pair : histoire d’une formation ancrée dans la cité. Pratiques de formation : Analyses. N° 2, pp. 8-24.

[7] Roelandt J.-L., Staedel B., Rafael F., Marsili M., François G., Le Cardinal P., Desmons P. (2014). Programme Médiateurs de santé/pairs : Rapport final de l’expérimentation 2010-2014. Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en santé mentale, EPSM Lille Métropole.

[8]  Estecahandy P., Laval C. (Dir.) (2018). Housing First. Au-delà du sans-abrisme et de la psychiatrie. Vie sociale 2018/3-4 (n° 23-24), Toulouse. Erès.

[9] Laval, C. (2022). Un chez-soi d’abord : retour sur une expérience de recherche. Dans : Nicolas Chambon éd., La politique du Logement d’abord en pratique (pp. 33-40). Presses de Rhizome. 

[10] Flora L. (2007). Le patient formateur auprès des étudiants en médecine. Maîtrise, en droit de la santé, Université Vincennes Saint Denis – Paris 8

[11]  Flora L. (2010). Le patient formateur auprès des étudiants en médecine : un concept effectif. Revue Générale de Droit Médical (RGDM), N° 34, mars 2010, éditions Les études hospitalières, Bordeaux, pp.115-135

[12] Jouet E., Flora L., Las Vergnas 0. (2010). « Construction et Reconnaissance des savoirs expérientiels des patients ». Note de synthèse du N°, Pratique de formation : Analyses, N°58/59, Saint Denis, Université Paris 8, pp. 13-94

[13]  Flora L. (2012). Le patient formateur : élaboration théorique et pratique d’un nouveau métier de la santé, Thèse de doctorat de sciences sociales, spécialité « Sciences de l’éducation », Université Vincennes Saint Denis – Paris 8, campus Condorcet.

[14] Flora L. (2015), Un référentiel de compétences de patient : pour quoi faire ? Du savoir expérientiel des malades à un référentiel de compétences intégré : l’exemple du modèle de Montréal. Presses Académiques Francophones, Sarrebruck, Allemagne.

[15] DCPP (2015). Référentiel de compétences des patients, Direction collaboration et partenariat patient. Faculté de médecine, Université de Montréal.

[16] Karazivan P., Dumez V., Flora L., Pomey M.-P., Del Grande C., Guadiri S., Fernandez N., Jouet E., Las Vergnas O., Lebel P. (2015), « The Patient as Partner in Care : Conceptual Grounds for a Necessary Transition », Academic Medicine, April 2015 – Volume 90 – N° 4 – pp.437–441.

[17] Pomey M.-P., Flora L., Karazivan P., Dumez V., Lebel P., Vanier M.-C., Débarge B., Clavel N., Jouet E. (2015), « Le « Montreal model » : enjeux du partenariat relationnel entre patients et professionnels de santé », Santé publique, HS, 2015/S1, pp.41-50.

[18] Consortium INTERREG APPS (2020) Orienter les soins vers le patient partenaire : un livre blanc pour la grande région Consortium APPS/Octobre 2020. Projet cofinancé par le Fonds européen de développement régional dans le cadre du programme INTERREG V A Grande Région

Soins palliatifs et fin de vie

Ce séminaire conçu en 2022 a été proposé pour la première année à l’hiver 2024.

Il a été coconçu en partenariat avec les patients, avec le CI3P, et une équipe pluridisciplinaire tant hospitalière que de ville. Il est proposé dans le cursus de médecine générale en option en 2024 et ouvert à l’interdisciplinarité, et donc aux étudiants en sciences de la santé.

En 2024 ce sont des internes en médecine générale de 7, 8 et 9 ème années qui y ont participé avec des étudiantes infirmières et en cursus d’Infirmières de pratique avancée (IPA)

L’équipe pédagogique était composé de la médecin coordinatrice du CHU de Nice, de celle du centre d’oncologie de Lacassagne, d’un médecin généraliste coordinateur en soins palliatifs, d’une psychologue, d’une infirmière de l’unité mobiles de soins palliatifs, d’une cadre infirmière de ‘IFSI de la croix rouges, et de 3 patient.e.s partenaires dont l’un est codirecteur du CI3P en tandem de partenariat avec le médecin coordinateur opérationnel du CI3P .

Le séminaire est initié par un atelier de médiation artistique, à partir d’un extrait de film suivi d’un débat.

La seconde séquence pédagogique consiste en un atelier inspiré de médecine narrative parce qu’organisé avec la présence de patients partenaire participant afin de se rencontrer et d’échanger sur les enjeu de la rencontre dans le soin.

La troisième séquence pédagogique permet à travers un speed dating, conçu à partir des attentes relevées en amont des étudiants de 4 atelier décrit dans l’affiche ci dessus.

La conclusion de la journée de séminaire est l’occasion, à travers la table ronde de lever les derniers questionnement de la journée et les apprentissages de ce séminaire.

Ciné-débat post COP 28

Alors que la COP28 s’est conclue fin 2023 sur un accord qualifié d’historique mais non contraignant sur une transition hors des énergies fossiles (le monde du 14/12/2023 accessible en cliquant ici), alors qu’une étude du Lancet Planetary Health publiée en 2021 (le Monde du 14/12/2023 accessible en cliquant ici) nous apprend que sur 10000 jeunes de 16 à 25 ans dans 10 pays, du Nord au Sud, juge le futur effrayant (45% étant affectés dans leur vie quotidienne), nous questionner sur le concept d’ÉCO-ANXIÉTÉ (le Monde du 19/08/2022 accessible en cliquant ici)  nous est proposé par l’Université Côte d’Azur à travers une rencontre ciné-débat à partir du film Soleil Vert (Soylent Green) (lire le wikipedia sur cette oeuvre artistique en cliquant ici) réalisé par Richard Fleischer en 1973, film américain d’anticipation inspiré du roman « Make Room! Make Room! (1966) de Harry Harrisson, qui portait déjà à l’écran de façon visionnaire et saisissante les catastrophes et enjeux écologiques contemporains (épuisement des ressources, canicule, pollution, pauvreté, la surpopulation…)

JEUDI 11 JANVIER 2024 18H30 CINÉMA VARIÉTÉS NICE
 
 Projection du film SOLEIL VERT  

suivi d’un débat sur le thème de l’éco-anxiété.

Partage d’un conte cherokee par la conteuse MILAO.

ENTRÉE LIBRE

Soleil vert BO VOSTF 

Participation de :
 
– Jean-Paul AUBERT, Professeur des Universités, Professeur en histoire du cinéma, Université Côte d’Azur (UniCA)

– Johann TETART, médecin généraliste, ancien chef de clinique DERMG, membre d’Alterniba 06
 
– Luigi FLORA, co-directeur-patient du Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P), Faculté de Médecine, UniCA
 
– Jean-Michel BENATTAR, médecin-coordonnateur opérationnel CI3P, coordonnateur de la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC)

– MILAO, conteuse

3 points d’apprentissage personnalisé pour les internes en médecine générale, DERMG, Faculté de Médecine, UniCA 

Communication en 9ème année

Depuis le printemps 2023, les internes de médecine générale de 9ème dans le cadre du séminaire de communication sont mis en situation en mode consultation avec des patients partenaires.

Ainsi, chaque interne en fin de cursus peut, être mis en situation d’exercice du soin, de la médecine.
Une mise en situation suivie d’un temps de retro-action avec le patient consultant, enrichi des retours sur le mode de l’échange avec un tandem de partenariat médecin enseignant-patient partenaire évaluateurs formatifs présent dans la salle de mise en situation .

Ce temps de retro-action est précédé d’un moment réflexif de l’interne au cours duquel il fait part de ses ressentis et de sa perception de lui même comme de la situation.

Ainsi, le modèle pédagogique expérimenté depuis 2 ans à la faculté de médecine auprès des externes au sein des Examens Cliniques Observables Structurés (ECOS) formatif ayant fait ses preuves est repris en internat.

Ce séminaire a lieu dans le living lab dont dispose le DERMG, un site conçu avec un cabinet de médecine de ville et sa salle d’attente ainsi qu’avec un appartement pour s’exercer en formation à la consultation à domicile, des espaces totalement équipés de caméra relié à une salle de retroaction où peuvent être choisis les angles de vue utilisés pour une retro action optimale et la possibilité aux étudiants de faire leurs propres rétro action avant que les images en soient effacées.

Grossophobie

JEUDI 12 OCTOBRE À 19 HEURE

à l’amphithéâtre Le Galet du Centre Hospitalo Universitaire (CHU) Pasteur 2 de Nice

Ciné-débat à partir du film-documentaire
ON ACHÈVE BIEN LES GROS
de et avec Gabrielle Deydier, sur la thématique des obésités et de la grossophobie 

La conclusion du livre Grossophobie. Sociologie d’une discrimination invisible de Solenne Carof, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2021 propose 7 mesures pour lutter contre la grossophobie qui sont résumées ci-dessous (et qui ne sont pas les seules possibles) :

  1. Etablir « la corpulence » comme critère de discrimination spécifique au sens juridique.
     
  2. Visibiliser dans les médias, comme le fait le fat activism à son échelle, les personnes ayant des corporalités diverses pour lutter contre les représentations uniformes de la beauté actuelle (personnes jeunes, blanches, minces, dans les normes). L’obésité concerne environ 17% de la population.
     
  3. Proposer des formations aux professionnel.le.s de santé sur la complexité des causes de l’obésité et sur l’impact de la grossophobie (déjà mises en œuvre avec des militant.e.s et associations de patient.e.s). Nous ajoutons avec des patient.e.s partenaires.
     
  4. Proposer un accompagnement psychologique, une lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, proposer des activités de pouvoir d’agir, d’empowerment (bien-être, activité physique adaptée, mise en beauté, échanges conviviaux…)
     
  5. Développer la recherche en cours et informer sur le caractère multifactoriel de la surcharge pondérale. Différencier surpoids et obésité.
     
  6. Améliorer l’accessibilité à des informations fiables, développer les ateliers de cuisine et les espaces de réflexion collective autour des pratiques alimentaires, ouvrir des piscines, salles de sports, espaces d’activité physique avec des équipements adaptés au personnes très grosses.
     
  7. Lutter contre la précarité et contre la publicité autour des régimes

Avec la participation de :

  • Gabrielle Deydier, écrivaine et documentariste. Elle a écrit On ne naît pas grosse en 2017. Elle participe au podcast « Place aux gros » en 4 épisodes, LSD, la série documentaire sur France culture en 2019. En 2020, elle réalise avec Valentine Oberti et Laurent Follea le film-documentaire On achève bien les gros diffusé sur Arte.
     
  • Valentine Oberti, co-réalisatrice du film « On achève bien les gros » et journaliste à Mediapart (sous réserve)
     
  • Faredj Cherikh, psychiatre des hôpitaux, référent de l’accompagnement psychologique de l’obésité et de la chirurgie bariatrique, chef du service d’addictologie, L’archet, CHU Nice
     
  • Caroline Blanco, ayant suivi le programme CERES à Nice (Hôpital de jour d’accompagnement de patient.e.s vivant avec l’obésité ou le diabète), patiente partenaire formatrice avec le CI3P, diplômée du DU Art du soin en partenariat avec le patient de la faculté de médecine de Nice (sous réserve)
     
  • Florence Liguori, ayant suivi le programme CERES à Nice (Hôpital de jour d’accompagnement de patient.e.s vivant avec le diabète, l’obésité)
     
  • Brigitte Joinnault, enseignante-chercheuse en études théâtrales, dramaturge, groupe de recherche Théâtre & Transition, Université Côte d’Azur
     
  • Olivia Lucidarme, artiste dramatique, Compagnie Demi-Lune, Diplômée du master Arts du spectacle – Université Côte d’Azur
     
  • Eve-Marie Garcia, étudiante du Master Arts du Spectacle, Université Côte d’Azur
     

Brigitte Joinnault, Olivia Lucidarme et Eve-Marie Garcia joueront des extraits de la pièce Mon Cœur de Pauline Bureau, en ouverture d’un atelier d’écriture participatif, inspiré de la médecine narrative, dans la seconde partie de la soirée.

  • La Librairie Les Parleuses accompagnera la signature de Gabrielle Deydier pour son ouvrage On ne naît pas grosse, 2017, Editions Goutte d’Or
     

Co-organisation CHU Nice, PACO (Parcours chirurgie obésité en PACA), ARS, CERES, MMC, CI3P, DERMG, UCA (Cellule égalité et diversité, Master Arts du spectacle), Ville de Nice, Librairie Les Parleuses.

PAF 10 euros (5 euros étudiant.e, retraité.e, sans emploi) réservation ici

Les évènements MMC permettent l’obtention de points d’apprentissage personnalisés (ex-crédits complémentaires) pour les internes de médecine générale (DERMG) avec attestation sur demande.

Archives, milieux du soin

La création du Centre d’Innovation du partenariat avec les patients et le public (CI3P) ayant vu le jour en 2020, année de pandémie mondiale de la covid-19.

Nous vous proposons la sous rubrique dans laquelle vous pourrez retrouver les actions menées au cours des années.

Nous y avons également classés les semaines à thèmes et rencontres proposées en dehors des établissements de santé, Communautés pluriprofessionnelles territoriales de santé (CPTS) et maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP)

Magic medicine

VENDREDI 6 OCTOBRE À 19h à Nice,
au Galet du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Pasteur 2

Rencontre-Ciné-débat à partir du film-documentaire
MAGIC MEDICINE sur le thème de la transe dans le SoIn

Un évènement co-organisé par l’équipe pédagogique et un médecin diplômé en 2023 du DU (diplôme universitaire) « Art du Soin en partenariat avec le patient » en ligne, de l’Université Côte d’Azur UniCA, une association citoyenne en santé Maison de la Médecine et de la Culture, le Centre d‘Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P), toutes deux membres de l’Alliance sans frontières pour le partenariat avec les patients et le public, et le Centre Hospitalo-Universitaire de Nice.

Avec la participation de :


Faredj Cherikh, psychiatre des Hôpitaux, chef du service d’addictologie, L’archet, CHU Nice


Kenza Bouredji, médecin oncologue au centre hospitalier d’Antibes, diplômée de « médecine, méditation et neurosciences » de l’Université de Strasbourg. Anime des ateliers de méditation en pleine conscience au Centre Antoine Lacassagne de Nice


Nancy Midol, Maître de conférences, chercheuse associée au laboratoire d’anthropologie et de psychologie cognitive et sociale, Université Côte d’Azur. Elle a écrit notamment Ecologie des transes en 2010 et La conscience dans tous ses états en 2009 avec Sébastien Baud.        


Marina Tomé, actrice, autrice et metteuse en scène, qui partagera son expérience de patiente dans l’utilisation des techniques de transe (notamment la transe cognitive auto-induite TCAI)


Aurélie Selvi, journaliste Solutions au sein de la rédaction Web de Nice Matin. Elle associe ses lecteurs au choix des sujets. Elle a rencontré Kenza Bouredji (cf article) et les personnes impliquées dans le DU Art du soin en partenariat avec les patient, dans l’équipe pédagogique ou en tant qu’étudiants (cf article

Julien Pernot, médecin pneumologue hospitalier à Chambéry – Aix les Bains, coordonnateur du centre de réadaptation respiratoire, formé à la TCAI, titulaire du DU « Études des transes et des états de conscience modifiés », ayant suivi le DU Art du soin en partenariat avec le patient en ligne conclu en juin 2023 dont la co-création de cette séance correspond au projet à impact social préparé pendant ce DU.  

Accueil 18h30 – 19h
PAF 10 euros (étudiant 5 euros) réservation ici