Art et Soin

Cette nouvelle rubrique du Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public, propose de présenter des oeuvres d’Art susceptibles de participer à des processus de construction ou de reconstruction identitaire induisant une pratique ajustée du Soin.

Qu’il s’agisse de patient.s, de proche.s de professionnel.s de santé, d’acteurs que nous souhaitons co-auteurs dans le Soin, chacun peut devenir tant pour soi que pour autrui un partenaire de Soin .

Un processus auquel chacun peut participer en présentant une oeuvre d’Art et en quoi elle a ou participe au soin, enseignement du soin et recherche sur le soin en partenariat avec le.s patient.s. en cliquant ici et en remplissant ce formulaire

1ère proposition en ouverture de ce nouvel axe

Film TO THE BONE
Année de sortie : 2017
Réalisatrice : Marti NOXON
L’oeuvre est présentée par Emmanuelle Verkest

Résumé : Ellen a 20 ans et souffre anorexie. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à suivre différents programmes afin de se soigner. Déterminée à l’aider, sa famille l’envoie dans un centre spécialisé dirigé par un médecin non conventionnel. Surprise par les règles du centre et charmée par son nouvel entourage, Ellen va tenter de se reconstruire et s’accepter.

Apports : Ce film aborde une problématique fréquente à travers les soins conventionnels et les soins non conventionnels. La maladie est ici envisagée d’un point de vue global chez l’individu. La notion de partenaire-pair aidant est sous entendue avec en sus l’accompagnement d’un médecin décidé à percevoir la maladie, la personne et son environnement familial et social.

Les + : La notion de pair aidance, « aider c’est également s’aider ». Le cadre hors hospitalier est favorable à une prise en main de la problématique de la patiente, les liens entre pairs et accompagnants (famille) sont préservés ce qui n’est pas le cas en milieu hospitalier avec la distanciation parfois délétère des cliniciens et autres professionnels de santé.
Les – : la même notion de pairs aidants « involontaires » dans le sens où ce ne sont des personnes ni formées, ni rémunérées, après une expérience analogue, ce que j’aurais préféré.

La dimension émancipatoire : Eveiller les étudiants en médecine et les professionnels déjà sur le terrain à s’émanciper des lignes classiques du soin en osant proposer des soins plus adaptés, en prenant des risques mesurés et en accompagnant dans une perception plus globale l’individu, pas juste une pathologie.