Ciné-débat « Vivre »

Cette soirée a été l’occasion de nous questionner ensemble sur la maladie, la mort et le sens de la vie à partir d’une grande œuvre cinématographique, un évènement proposé avec

vendredi 3 février à 19 heures
au Pathé Masséna à Nice

lors d’un ciné-débat ouvert à tout public à partir du film Vivre d’Oliver Hermanus (en Version Originale Sous Titrées en Français (VSTOS)) dans le cadre des rencontres « En chemin vers l’art du soin en partenariat avec les patients et le public« .  1953, Mr Williams, chef de service des Travaux Publics à la Mairie de Londres, se voit condamné dans les 6 mois par l’annonce d’un cancer de l’estomac. Mais ce verdict et les rencontres qu’il fera vont le conduire à se métamorphoser de façon inattendue. 

Ce film réalisé par Oliver Hermanus, scénarisé par Kazuo Ishiguro prix Nobel de littérature, Vivre est l’adaptation du film éponyme d’Akira Kurosawa (1952), lui-même inspiré de la nouvelle de Léon Tolstoï  La mort d’Ivan Ilitch  (1886) 

Participation au débat de : 

– Vincent DUMEZ, Directeur des partenariats communautaires, Faculté de Médecine, Université de Montréal, Québec, Canada 

– Jean-Paul AUBERT, Professeur des Universités, Directeur-adjoint de l’Ecole Universitaire de Recherche Arts et Humanités, Université Côte d’Azur (UCA) 

– Dr Gary POMMIER, Médecin généraliste spécialisé en médecine palliative, exerçant au sein du département de soins palliatifs et soins de support du CHU de Nice

Jean-Marie Schwertz, président de l’association JALMALV Alpes Maritimes.

 – Luigi FLORA, co-directeur-patient du Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P), Faculté de Médecine, UCA 

– Marielle RAVOT, Patiente Partenaire avec le CI3P, UCA 

Dr Jean Michel Benattar : Coordonnateur opérationnel du CI3P, Faculté de Médecine, UCA & Coordonnateur de la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC), association d’éducation citoyenne en santé

Des attestations peuvent être délivrées sur demande au étudiants en médecine générale par la MMC (3 crédits complémentaires)

Voir la Bande annonce

Nos gestes, nos soins

Accéder au site des artistes en cliquant ici

La recherche « Nos gestes, nos soins » est une recherche performance qui vise à créer de nouvelles archives du soin. Pour réalisé cet objectif, elle réunit deux documentalistes diplômés du master dans ce domaine de l’université Paris Cité, une anthropologue artiste, Yohana Benattar et une philosophe tout autant caractérisée, Hanga Toth, des patientes partenaires et une personne vivant avec un handicap visuel associé à un danseur de l’opéra de Paris, Simon Leborgne.

La recherche est menée avec un comité scientifique composé de médecins, patients partenaires et chercheurs de sciences humaines et sociales participants aux action du CI3P, du groupe CHERPA PA-tient-CHERcheurs lui même associé au LAPCOS d’Université Côte d’Azur.

Depuis la création de cette recherche, plusieurs résidences ont eu lieu à la Villa Arson d’Université Côte d’Azur, mais également à Malakoff en région parisienne. De nombreuses communications et performance ont été proposées tant en France qu’au Québec ou sera de nouveau en résidence les deux documentaristes en août 2023 dans le cadre de l’école d’été Art, santé et Culture qui questionnera les relations pour quels bénéficies, à l’invitation de l’institut universitaire de gériatrie de l’université de Montréal.

Les écoles d’été qui invitent cette recherche originale car à l’été 2022, c’était l’école d’été de la faculté de médecine de Lyon Est qui a accueilli cette recherche performance

Les liens avec le Québec ne sont pas non plus une première car à l’occasion de la venue à Nice de la délégation québécoise du Laboratoire Associé International de l’Université Laval à Québec, il a été proposé une performance documentaire- débat à la Villa Arson de Nice le mardi 18 octobre

À l’occasion de la venue à Nice de cette délégation, l’association Étrangères, a eu le plaisir de proposer une performance documentaire (danse et vidéo) en présence de Simon Le Borgne, danseur de l’Opéra de Paris, autour du projet Nos gestes, nos soins.

Cette performance était suivie d’une discussion entre le public et les membres du collectif (artistes, chercheurs, professionnels de santé et patients) à propos de la visibilisation de la vie avec une maladie chronique et/ou un handicap.

Cet événement était proposé dans le cadre du partenariat entre l’Université Côte d’Azur et l’Université Laval à Québec. Depuis 2017, le Laboratoire Associé International lie l’Université Côte d’Azur et l’Université Laval à Québec, et intègre les activités prévues par le laboratoire de recherche de la Villa Arson. Sa mission principale est de faire de la création artistique un outil d’investigation sociale et sociétale, avec une attention particulière portée à des sujets actuels, aux approches transdisciplinaires et aux nouvelles opportunités techniques et méthodologiques offertes par la technologie et les sciences appliquées. Nos gestes, nos soins fait partie du premier des quatre axes de ce partenariat franco-canadien : Art, care, (re)médiation.

L’association Etrangères a été fondée en juin 2022 dans le but de soutenir des projets menés par des artistes et des chercheurs dans une démarche interdisciplinaire

Nos gestes, nos soins est un projet porté par Étrangères, entre cinéma documentaire, danse contemporaine et recherche en sciences sociales. Il est co-réalisé par Yohana Benattar, documentariste, et Hanga Toth, artiste visuelle, en collaboration avec Simon Le Borgne, danseur à l’Opéra de Paris et chorégraphe, ainsi qu’un collectif de chercheurs en humanités médicales et sciences sociales, des patients partenaires issus de la formation à l’Art du Soin en partenariat avec le patient au sein duquel le projet à initialement été présenté, à et des professionnels de
santé (médecins, infirmières, étudiants).

Soutiens et partenaires

Nos gestes, nos soins est soutenu par des institutions artistiques et scientifiques, notamment par la Villa Arson (Ministère de la Culture), le Département d’Enseignement et de Recherche de Médecine Générale de l’Université Côte d’Azur via son Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et les Publics (CI3P).

Le projet bénéficie d’une aide du gouvernement français, gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du projet Investissements d’Avenir UCAJEDI portant la référence n° ANR-15-IDEX-01. Le projet est également soutenu par la Ménagerie de verre via le dispositif Studio Lab, a bénéficié d’une résidence à la Maison Artagon, et accompagné par l’association Jour et Nuit Culture (Ville de Paris) et l’association l’Oeil des Moulins (Université Paris-Diderot- Pairs cité).

Elle est également soutenu dans le cadre d’un projet avec le Centre de santé universitaire du quartier niçois de Saint Angély d’Université Côte d’Azur, qui a la particularité d’être autant ouverts aux étudiants , universitaires qu’aux habitant du quartier par l’Agence Régional e de santé régional et de la région

Contact presse : Sylvana Lefevre – 06 17 44 86 47 – Contact courriel

Les formes du récit

Art et Soin, les formes du récit

Du 17 au 21 octobre 2022, l’Université Côte d’Azur reçoit dans le cadre d’un partenariat historique une délégation de l »Université Laval de la ville de Québec au Canada. Cette rencontre entre dans le cadre d’un programme de recherche Art, Société et mieux être.

Si vous souhaitez voir et vous inscrire à ses divers évènements,
accéder au programme en cliquant ici

Avec le lundi 17 octobre 2022 au château Valrose d’Université Côte d’Azur la représentation de l’oeuvre théâtrale Speculum suivi d’un débat avec les participants

Le CI3P et la MMC s’associent ainsi à la troupe de théâtre Mi Fugue Mi raison à partir de leur spectacle Speculum composé d’une oeuvre théâtrale suivi d’un débat avec des patientes citoyennes partenaires pour proposer tant aux étudiants de l’université qu’à l’ensemble des citoyens intéressés ce moment de rencontre à partir de l’Art

ACCEDER À LA MICRO EDITION
QUI PUBLIE LES ECRITS DE L’ATELIER INSPIRE
DE LA MEDECINE NARRATIVE

Le CI3P propose le 18 octobre 2022 avec l’association de l’association citoyenne Maison de la Médecine et de la Culture (MMC), et le CI3P engagé dans le groupe de recherche créé de l’initiative de deux artistes documentariste avec un danseur de l’Opéra de Paris et des patientes issues du Diplôme Universitaire Art du Soin en Partenariat avec le patient  » Nos gestes, nos soins« à la Villa Arson. Un projet qui ouvre un grand champs de recherche sur ce thème avec de nouveaux séminaires de recherche les 17 & 19 octobre

Greffes et pandémie

Programme
 Vendredi 2 septembre – 27 Delvalle
La greffe, problématique 

14h30 – Accueil du Séminaire
Maria Cabral, Jean-Michel Benattar
Table ronde interdisciplinaire avec la présence de patients
La greffe, au-delà du médical, un soin au carrefour de l’expérience du patient, de la biotechnologie, du symbolique et du rationnel.
Animation : Luigi Flora
Avec Philippe Barrier, Maria Cabral, Yvanie Caillé, Marie-France Mamzer, Benjamin Silvestre. 

16h00 – Pause 

16h30 – Résonances
Mise en écho de pages choisies de la Lettre ouverte de Philippe Barrier et d’autres textes philosophiques et de fiction.
Débat
La question dialectique du « transmettre » et du « recevoir ».Animation : Maria Cabral 

18h00 – Buffet 

20h00 – Ciné-débat (cinéma MEGARAMA)
Projection du documentaire Le temps retranché
Avec la participation du réalisateur, Benjamin Silvestre.Animation : Philippe Barrier  

Samedi 3 septembre – Faculté de MédecineMises en je(u) et en corps 

09h00 – Faire atelier avec la greffe en temps de pandémie
Atelier de lecture et de discussion autour de textes choisis sur la pandémie et la transplantationAnimation : Maria Cabral & Richard Desserme
10h00 – Pause 10h15 – Atelier d’écriture réflexive ou créatrice à partir des productions précédentes 
11h30-12h30 – Atelier de représentation autour du thème de l’annonce 

12h30 – Pause et Buffet 

14h00-15h00 – Conférence-débat – Philippe Barrier
Tandem Philippe Barrier & Marie-France MamzerAnimation : Luigi Flora 
15h00-16h00 – Bilan partagé du séminaire
Animation : Maria Cabral, Luigi Flora 
16h00 – Fin

Intervenants :Philippe Barrier, Jean-Michel Benattar, Maria de Jesus Cabral, Yvanie Caillé, Richard Desserme, Luigi Flora, Marie-France Mamzer, Benjamin Silvestre. 

Prévu à l’occasion du 25e anniversaire de la greffe rein-pancréas de Philippe Barrier, reporté pour cause de pandémie, sous le signe de la célébration, ce troisième séminaire international de médecine narrative organisé par la Maison de la Médecine et de la Culture de Nice et le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) de la Faculté de médecine de l’Université Côte d’Azur, a pour thème central la transplantation. Il s’inscrit dans le sillage des journées 2019 articulées autour du handicap et de celles de 2018 sur la médecine narrative.

Dans le contexte contemporain marqué par ce qu’il est convenu d’appeler la pénurie d’organes, il s’agit d’un thème fort d’enjeux médicaux, sociétaux et éthiques, avec des expressions retentissantes dans la fiction littéraire et cinématographique, que l’on songe au roman « Réparer les vivants » (2014) de Maylis de Kerangal ou au tout récent film israélien « Laces » (2018) salué à plus d’un titre dans les festivals de cinéma.

Au carrefour de la médecine et de l’éthique médicale, de la littérature et du cinéma, au cœur même d’actes et attitudes profondément humains, impliquant le don et le contre don, ce séminaire se veut un espace de rencontre, de réflexion et de partage autour des multiples questions posées par un thème qui fascine et inquiète tout à la fois.

Effectivement, la transplantation pose problème depuis sa simple désignation. On aurait tort d’y voir cette direction unique et précise que l’article défini laisse entendre, ou la relation transitive directe que le verbe transplanter (voire greffer) détermine, essentiellement. D’autant que sous cette désignation, et la pratique qu’elle engage, se tient ce qui l’anime véritablement (la fonde et la rend possible), le matériau qui la concrétise : un don d’organes. Celui-ci mobilise la gratuité (grâce), mais aussi la gratitude et l’altérité, et privilégie le donner au détriment du prendre, parfois même du comprendre. « Un être humain, n’importe quel être humain qui l’a choisi, donne à un autre être humain, à tout autre être humain, à n’importe qui », nous rappelle Philippe Barrier, en déplaçant la problématique du don du côté de la reconnaissance universelle. Une des caractéristiques les plus intéressantes de la réflexion de Philippe Barrier sur la transplantation, est sa posture essentiellement philosophique. L’ayant pourtant vécu au plus profond de sa vie incarnée, Philippe Barrier aborde le problème de la transplantation en tant que philosophe. Il n’y voit pas une situation partielle ou particulière de la vie, d’où la contribution philosophique serait exclue, mais penser la transplantation c’est essentiellement relier la réflexion et la perception humaines comme un tout, élargissant de fait son expérience à l’autre, à la manière peut-être dont les contradictions les plus fortes trouvent, souvent, un terrain partagé. Et c’est précisément d’un tel exercice qu’émerge la notion de réconciliation.

Nos travaux se dérouleront pendant deux journées, suivant des orientations complémentaires.

La première journée sera introduite par une table ronde interdisciplinaire avec la présence des patients dans le but de discuter la problématique dans sa complexité du soin et dans sa dimension scientifique, technique, voire biotechnologique, dans son extension symbolique et dans sa dimension relationnelle. Il s’agira de faire ressortir la nécessité d’aller au-delà du champ strictement médical, de multiplier les points de vue et d’oser pousser plus loin le paradigme narratif (Charon et al., 2017) tel qu’il émerge actuellement au cœur de plusieurs programmes de recherche et de formation en Humanités médicales.

Les voix de patients, de citoyens qu’ils soient amateurs de théâtre, de littérature, étudiants en médecine et autres acteurs du soin seront mobilisés autour d’un spectacle-lecture d’extraits de la Lettre ouverte à ceux qui ne se voient pas donneurs d’organes de Philippe Barrier, en résonance avec des pages du roman Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. Avec cette manière particulière d’appréhender les représentations liées à la transplantation, la salle se fera scène et métaphore de la rencontre entre deux expressions possibles d’une thématique d’actualité, la question du transmettre et du recevoir devenant aussi une projection du sensible en acte, si lire est aussi cette opération corporelle et incarnée, livrée aux processus intersubjectifs de l’échange.

Ces problématiques trouveront finalement une illustration et une nouvelle plateforme d’échanges et de partages avec la projection-débat du film « Le temps retranché » (2018) de Benjamin Silvestre en sa présence, que nous discuterons à la lumière des enjeux philosophiques, littéraires, éthiques-médicaux et citoyens des activités précédentes.

La deuxième journée « Mises en jeu » sera consacrée à des ateliers de lecture- écriture et mises en situation pour engager corps, voix et langage, à partir d’un ensemble de textes illustrant le thème de la transplantation et de la pandémie, dont Réparer les vivants de Maylis de Kerangal, La Peste de Camus et d’autres co- produits par les participants.

L’objectif étant que les processus créatifs co- construits et les relations qui en émanent permettent de faire résonner et donner corps-langage, à travers des activités de lecture/écriture/théâtre, aux questions majeures touchant le corps et le soin, l’expérience intime et sociale, médicale et éthique de la maladie.

La deuxième journée terminera sur une conférence-débat autour de Philippe Barrier, pour discuter ces questions à l’aune des savoirs et des pratiques, et mettre en lumière les enjeux fondamentaux de la transplantation aujourd’hui.

Ces journées comptent comme heures complémentaires dans le cursus de médecine générale du Département d’Enseignement et de Recherche en Médecine Générale (DERMG) de la faculté de médecine d’Université Côte d’azur. (Les internes en médecine générale peuvent demander une attestation à la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC))

Coordination scientifique :

Maria de Jesus Cabral (CEHUM, Un. Minho – Portugal)
Marie-France Mamzer (Équipe ETREs, Faculté de médecine, Université Paris-Cité),
Luigi Flora (CI3P), Faculté de Médecine, Université Côte d’Azur).

Organisation:

Luigi Flora, Jean-Michel Benattar, Richard Desserme, Michel Dobremetz (CI3P – Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public, Faculté de médecine de l’Université Côte d’Azur & MMC-Maison de la Médecine et de la Culture de Nice).

Intervenants :

Philippe Barrier, Jean-Michel Benattar, Maria de Jesus Cabral, Yvanie Caillé, Richard Desserme, Luigi Flora, Marie-France Mamzer, Benjamin Silvestre.

Télécharger le programme détaillé

Références

Barrier P. (2000) Lettre ouverte à ceux qui ne se voient pas donneurs d’organes. Editions Frison Roche.

Camus A. (1948). La peste, Gallimard.

Charon R. et al, (2017). The principles and Practice of Narrative Medicine. Oxford university Press

Kerangal M. (2015). Réparer les vivants. Gallimard.

Contes d’apéro du TNN

Le Théâtre National de Nice présente l’été « Les Contes d’Apéro » et dans ce cadre invite La Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) en partenariat avec le Centre d’Innovation du Partenariat avec les patients et le public (CI3P) proposent « Je mange donc je suis » Alimentation, mythes, symboles et santé… d’après les Mythologies de Roland Barthes (1957) le samedi 16 juillet 2022 de 19 heure 30 à 20 heures 30

Passeurs d’humanité

Après une première intervention proposée le 15 juillet 2022 dans le cadre du 5ème festival des passeurs d’humanité organisée dans la vallée de la Roya, un retour dans la vallée a eu lieu un an et un jour plus tard pour le 6ème festival, donc le 16 juillet 2023 avec cette fois-ci un médecin, un citoyen, deux patients partenaires et une anthropologue oeuvrant avec le CI3P et l’association citoyenne Maison de la Médecine et de la Culture (MMC).

Tous invités à intervenir sur de l’Art du Soin : de l’intime au politique à Casterino le 16 juillet 2023 après avoir traité l’année précédente de l’éthique de la relation le 15 juillet dans la commune de Saorge.

Illustrations de Morgane de
cet Art du Soin : de l’intime au politique

L’intervention de 2022 a elle été l’occasion de croiser la parole et les expériences d’un médecin, de deux patients partenaires, l’un diplômé en 2022 du DU Art du Soin en partenariat avec le patient, l’autre codirecteur patient du CI3P, et d’un citoyen membre de la MMC, tous impliqués dans des actions à la faculté de médecine d’Université Côte d’Azur.

Une première tentative de conférence gesticulée illustrée en 2022 par une facilitatrice et artiste, Marine Dunier dont l’oeuvre est proposée ci-dessous :

ESPOIRS Petit traité…

ESPOIRS Petit traité « pour mieux vivre avec ses troubles bipolaires »

Vendredi 17 juin 20h00 
En chemin vers l’Art du Soin, le Phare des 2 Pôles, la MMC & le CI3P présentent une lecture musicale d’extraits d’« ESPOIRS Petit traité pour mieux vivre avec ses troubles bipolaires »
suivie d’échanges avec le public.
avec la participation exceptionnelle de Simon Diego Attal au violon
Dernière minute: Expo-vente de tableaux!  

Cet espace créée de manière éphémère a accueilli des personnes directement concernées qui ont pu voir des tableaux de peintures et de dessins réalisés par leurs pairs et écouter des extraits de ce livre écrit par des pairs sous une composition musicale improvisée par une personne également concernée.


Voici comment Véronique Labedade, présidente du Phare des 2 Pôles raconte la génèse d’Espoirs:L’Association Le Phare des 2 pôles, créée en avril 2015 par moi-même, Mme Véronique Labedade, usagère en santé mentale, propose à ses adhérents des groupes de parole.

Lors de l’un de ces groupes de parole début 2019 que je co-animais avec Martine Boggero, psychologue clinicienne au Centre Medico Psychologique (CMP) Le Bellagio, soudain une idée me traversa l’esprit : et si nous parlions des moyens, trucs et astuces que nous, personnes qui vivent avec des troubles bipolaires, avons mis en place pour lutter contre cette maladie et les crises ? Et là, merveille des merveilles, la parole fusa. Tour à tour, tous les participants se livrèrent. 
C’était tellement fort, tellement émouvant. Ca criait la souffrance, la lutte, l’ingéniosité, la réflexion et la Vie surtout. A la fin de ce groupe de parole, j’ai dit à Martine Boggero :
« Quel dommage que ce ne se soit pas enregistré ! Nous aurions pu faire quelque chose de beau avec tout ce que les adhérents ont trouvé pour mieux vivre et appréhender leur maladie ! »

Sur ce, Martine me répond : 
« Ecrivez, racontez-vous, faites un livre ! ». 

Je rétorque :
« Un livre ?! ».  » Ou du moins un petit traité expliquant votre combat et vos astuces à tous pour mieux vivre vos vies. » 

Et le projet était lancé ! S’ensuivirent plusieurs ateliers d’écriture à partir du printemps 2019, organisés par l’Association au CMP Le Bellagio, pour la vingtaine d’adhérents ayant souhaité participer à ce beau projet, sur la consigne donnée. Les textes étant rédigés, il fallut  trouver un éditeur, ce qui fut fait courant 2020. L’ éditeur Digobar trouvé, le livre a été imprimé en pré-commande fin 2020 et disponible au grand public à la vente à partir de janvier 2021. La photo de la couverture a été réalisée par l’un des adhérents, Franck. 
La dernière de couverture résume ainsi cet ouvrage collectif :
Bipolaire ! Un diagnostic ? Une étiquette ? Une maladie ?Ce dont ce livre voudrait témoigner, c’est l’ESPOIR. C’est avec maturité que ces écrivains en herbe ont utilisé l’art brut des sentiments mis à nu au fil de ce petit traité. Oui, ils se sont livrés avec honnêteté, avec leurs vérités, leurs larmes, leurs luttes, leurs vies brisées dans leur élan. Sont-ils des Bi-poètes ou des Saltimbanques de l’humeur ? Ils vous font entrer dans leur intimité avec une grande pudeur. Espoir d’un lent/demain, car demain existe.

Le texte « Les saltimbanques de l’humeur » a été mis en musique et en chanson par Camille Fanet

Vendredi 17 juin 2022 20h
Entrée libre sur réservation par sms au 0603043601

Accueil de 19h30 à 20h00, 

19 rue Saint François de Paule, 1er étage ( sonnez chez Benattar)
Buffet léger sur place que vous pouvez compléter en apportant une boisson ou un plat à partager
P.A.F libre (au chapeau)
Des exemplaires d’Espoirs seront en vente sur place
Au plaisir de vous y retrouver

Le Phare des 2 Pôles, MMC & CI3P (UCA)

La Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) & le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) de la Faculté de Médecine de Nice proposent de rencontrer à la faculté de médecine de Nice des personnes ayant une expérience de la vie avec la maladie ou le handicap (en tant que patient.e.s ou proches aidant.e.s) et désirant mobiliser, socialiser leurs savoirs expérientiels au sein du système de santé (dans l’enseignement, la recherche et les soins).Plus d’infos sur le site de l’UCA (contact).2 diplômes universitaires « ART DU SOIN EN PARTENARIAT AVEC LE PATIENT » sont aussi proposés pour l’année 2022-2023, l’un en présence et le second en ligne (Inscriptions ouvertes du 22 août au 18 octobre 2022 ) 

Texte sans sépulture

Le dimanche 26 septembre 2021 à 20heures était organisé avec Art en Partage, la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) et le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public une lecture musicale d’extraits de « Textes sans sépulture ».

Voir la captation audiovisuelle de cette soirée

« TEXTES SANS SEPULTURE », à la collection Le Silence des Sirènes, Fario, sont des textes recueillis par Laurent Danon-Boileau à la Bibliothèque de Sainte-Anne provenant d’observations psychiatriques publiées entre 1850 et 1930

Ces lectures étaient suivies d’échanges avec le public
À la présentation et à l’animation des échanges, Frédéric Vinot (UCA)
Au piano improvisé, Yitzhak Namer
À la lecture, Richard Desserme, membre de la MMC comme citoyen engagé, Sébastien Rubinstein, patient partenaire avec le CI3P.

Webinaire narratif

Le 21 mars 2022, lors de la semaine du partenariat organisée par le CI3P et la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC), avec la participation de la troupe de théâtre « Mi fugue-Mi raison« , le médecin auteur de succès littéraires Martin Winckler, et de la titulaire de la chaire de recherche Canadienne de décision partagée et l’application des connaissances France Légaré, ont été organisés 7 évènements à partir d’œuvre artistiques menant à des débats et des échanges oraux et écrits dont un webinaire narratif participatif qui vous est restitué ci dessous.

L’empreinte de cette soirée du 21 mars 2022 est composée de l’enregistement de ce webinaire et d’un livret téléchargeable des textes écrits par des participant.e.s sur le soin et la maltraitance. Bonne consultation de ces traces de cette soirée mémorable.