Dans son ouvrage Le patient autonome, Philippe Barrier souligne ce que dit Anne–Lyse Chabert pour qui : Le handicap apparaît comme « une économie des possibles », où la personne qui en est atteinte peut se montrer capable « non pas de se concentrer sur ce qu’elle n’a pas mais sur ce qu’elle a », pour en mesurer le caractère précieux et développer une inventivité et une énergie qui lui permettent de faire fructifier au mieux ses instruments de vie… Cette frontière entre le « je peux » et le « je ne peux pas » est aussi fonction de l’accueil que la société fait au handicap ; or « le monde social n’attend pas la personne handicapée, loin de s’y conformer, il la rejette, lui est hostile a priori. Ce faisant, non seulement, la société exclut et malmène de nombreux individus, mais elle perd aussi des trésors d’inventivité, des possibilités d’innovation et des ouvertures éthiques capables de transformer une société du lien humain, de la confiance réciproque, une société normative et harmonieuse. (voir le webinaire de la série les nouvelles figures du patient contemporain, avec lui en cliquant ici)
L’objectif de ces 2 séances est de nous interpeller chacune, chacun sur notre regard sur le handicap, sur la vie avec le handicap.
– Prélude op.4 no.1. – Pensée fugitive (1845) – Vltava ( la Moldau) poème symphonique (transcription par Kotaro Fukuma), Schumann 2eme sonate op.22 Louis Vierne 4 préludes Félix Blumenfeld étude op.36 pour la main gauche seule Pierre Sancan Caprice romantique pour main gauche seule
2ème programme dimanche 24 septembre à 14h30
Art en Partage, Nice
Beethoven Sonate « Clair de lune » Smetana – Mélancolie op.5 no.2. – Prélude op.4 no.1. – Pensée fugitive (1845) – Vltava ( la Moldau) poème symphonique (transcription par Kotaro Fukuma) Saint-Saens Elégie op.135 (extraite des Etudes op.135) pour la main gauche seule Donizetti /Leschetizky andante finale op.13 (d’après l’opéra Lucia di Lammermoor) Pierre Sancan Caprice romantique pour la main gauche seule Demis Visvikis Interstices pour main gauche seule (composé pour Jean Dubé)
Dans le cadre d’un cycle de rencontres ciné débat sur le soin à partir de l’oeuvre de Charlie Chaplin
SAMEDI 23 SEPTEMBRE 14H-17h (accueil 13h30-14h) se tiendra le 2ème acte
À LA FACULTÉ DE MÉDECINE NICE VALOMBROSE
Amphi Richelme
Pour ce 2ème épisode de « Ensemble, osons l’art du soin avec Charlie Chaplin » à partir du film Les lumières de la ville (1931), il faut citer de nouveau Marie-José Del Volgo, Le soin menacé, Ed. du croquant, 2021, p.44-45 à propos du film The Kid : « Ce mouvement de rejet initial vis-à-vis de l’enfant et qu’il surmonte à l’appel de l’enfant qu’il entend et auquel il répond au sens fort du terme. J’emploie à dessein ce mot « appel » en référence à Georges Canguilhem parlant de l’appel du malade auquel le médecin est amené à répondre.
Dans Les lumières de la ville, Charlie Chaplin, lui le vagabond, s’engage dans le soin en répondant à l’appel qu’il perçoit aussi bien celui de la marchande de fleurs, misérable et aveugle, que celui du personnage milliardaire et suicidaire. Ainsi, Charlie Chaplin nous donne là encore UNE LECON DE SOIN toujours d’actualité à l’heure des déserts médicaux et paramédicaux, où nous pouvons peut-être, chacune, chacun, si nous le désirons, devenir soignant.e pour soi et pour autrui (que nous soyons ou pas professionnel.le.s de santé).
Points d’apprentissage personnalisés (ex-crédits complémentaires) pour les internes de médecine générale (DERMG) avec attestation sur demande.
un film réalisé par Charlie Chaplin (1931)
second épisode d’un cycle
« Ensemble, osons l’art du soin avec Charlie Chaplin »
En présence de :
–Jean-Paul Aubert, professeur des universités, directeur de l’Eur Creates, Université Côte d’Azur
–Céline Tisseur, cadre pédagogique en IFSI, site de Nice, docteur en sciences de l’art, Université Aix Marseille
–Sébastien Rubinstein, patient partenaire avec le CI3P, docteur en droit médical et de la santé, membre de l’équipe pédagogique du DU Art du Soin en partenariat avec le patient, DERMG, Faculté de médecine de Nice
Co-organisation de la MMC, du CI3P, du DERMG & de la Faculté de Médecine de Nice, Université Côte d’Azur et de l’ARS PACA
Le 1er acte du printemps 2023
Un cycle« Ensemble, osons l’art du soin avec Charlie Chaplin » s’est ouvert sur la question du soin menacé ?
LE SAMEDI 17 JUIN 2023ÀNICE AU PATHÉ MASSENA
Une rencontre à travers unCiné-débat THE KID à partir d’un film produit et réalisé par Charlie Chaplin
Une rencontre qui a initié un cycle « Ensemble, osons l’art du soin avec Charlie Chaplin »
Rencontre ciné débat en présence de :
–Marie-José Del Volgo, Ancien maître de conférence à l’université Aix Marseille, psychanalyste, co-initiatrice en 2009 de l’Appel des Appels
–Roland Gori, professeur honoraire de psycho-pathologie clinique à l’Université Aix Marseille, psychanalyste, co-initiateur de l’Appel des Appels
–Jean-Paul Aubert, professeur des universités, directeur de l’Eur Creates, Université Côte d’Azur
–Céline Tisseur, cadre pédagogique en IFSI, site de Nice, docteur en sciences de l’art, Université Aix Marseille
–Sébastien Rubinstein, patient partenaire avec le CI3P, docteur en droit médical et de la santé, membre de l’équipe pédagogique du DU Art du Soin en partenariat avec le patient, DERMG, Faculté de médecine de Nice
cet évènement donne droit à des points d’apprentissage personnalisés (ex-crédits complémentaires) pour les internes de médecine générale (DERMG) avec attestation sur demande au partenaire privilégié du CI3P, la maison de la Médecine et de la Culture (MMC).
Le 9 mars 2023 a été organisé, par la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) et le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P), un concert de musique classique avec le pianiste international Jonathan Benichou, un concert suivi d’un atelier d’écriture.
Une écriture très utilisée par les CI3P & MMC à travers des rencontres inspirées de la médecine narrative (Charon, 2015 [1]; Goupil et al, 2017 [2]) , qui elles-même peuvent donner lieu à des mises en situation apprenantes pour l’Art du Soin en partenariat avec les patients.
Le livret issu de l’atelier d’écriture qui a suivi le concert à télécharger ci-dessous
[1] Charon R. (2015), Médecine narrative : Rendre hommage aux histoires de maladies, (Traduit de l’ouvrage anglais publié à Oxford University press en 2006), Paris : Sipayat.
[2] Goupy F. Lejeunne C. (dir.). La médecine narrative, une révolution pédagogique ? Paris, MED-Line édition.
Trio de clarinettes de Michel Lethiec “ du Classique au Klezmer “
Participation aux frais : 12 euros (à régler sur place)
Auberge espagnole avec une boisson ou un plat pour un buffet partagé
Tou.te.s bienvenu.e.s !
Au plaisir de vous y retrouver,
Art en Partage
Trio de clarinettes
avec Michel LETHIEC, Jeanne Schuller (France), Edgar Parra (Venezuela)“ du Classique au Klezmer “
Kummer Adagio
Mozart Don Giovanni
Krystof Maratka “ L’Envol “ ( 2020)
Poulenc Sonate pour deux clarinettes
Gordon Lewin Views of the blues
Improvisation sur un thème au choix
Mike Curtis Klezmer trio
Bio : Michel LETHIEC
Le clarinettiste français Michel Lethiec est actuellement considéré comme l’une des figures éminentes du milieu musical international, se produisant en soliste et en musique de chambre, partenaire des interprètes et orchestres les plus renommés. Artiste très présent sur les scènes de concerts et de festivals, il est également passionné par l’enseignement et participe très activement à la recherche et à la diffusion du répertoire, en tant qu’interprète et en tant que concepteur de programmes.
Fondateur de l’Académie internationale de musique de chambre de Prades, Directeur artistique du légendaire Festival Pablo Casals de 1980 à 2020, il y a accueilli chaque été les plus grands solistes et musiciens de chambre avec leurs étudiants, autour de programmes originaux présentés également au Théâtre des Champs Élysées à Paris et dans plusieurs autres capitales : Tokyo, Pékin, Shanghai, Hong Kong, Porto Rico, Sao Paulo, Séoul, Barcelone…
Interprète enthousiaste de la musique de notre temps, il a créé de nombreuses pièces et concertos, dont des œuvres de Penderecki, Corigliano, Maratka, Ballif, Landowski, Decoust, Dalbavie, Fourchotte, Risset, Narita, Brotons, Hersant, Finzi, Ryu …..
Son importante discographie, pour Lyrinx, Naxos, Arion, RCA, Bis, Talent, Actes Sud, comprend deux grands prix du disque, et à côté des grands classiques du répertoire pour clarinette (Mozart, Brahms, Pleyel, Schumann, Poulenc, Beethoven, Schubert…), des enregistrements inédits de Krzysztof Penderecki, Gershwin ,Oswaldo Golijov, Bernard Hermann ,David Del Tredici , Krystof Maratka …
Professeur réputé, il est Professeur honoraire au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Professeur au Conservatoire de Nice et donne régulièrement des master classes dans les grandes institutions étrangères (Chine, Berlin, Hambourg, Finlande, Brésil, Prague…)
Il est l’invité des jurys de concours internationaux (Genève, Leipzig, Prague, Munich, Osaka, Pékin, Fribourg, Hambourg, Düsseldorf, Rouen)
Michel Lethiec est chevalier dans l’Ordre National du Mérite et dans l’Ordre des Arts et Lettres.
Cette soirée a été l’occasion de nous questionner ensemble sur la maladie, la mort et le sens de la vie à partir d’une grande œuvre cinématographique, un évènement proposé avec
vendredi 3 février à 19 heures au Pathé Masséna à Nice
lors d’un ciné-débat ouvert à tout public à partir du film Vivre d’Oliver Hermanus (en Version Originale Sous Titrées en Français (VSTOS)) dans le cadre des rencontres « En chemin vers l’art du soin en partenariat avec les patients et le public« . 1953, Mr Williams, chef de service des Travaux Publics à la Mairie de Londres, se voit condamné dans les 6 mois par l’annonce d’un cancer de l’estomac. Mais ce verdict et les rencontres qu’il fera vont le conduire à se métamorphoser de façon inattendue.
Ce film réalisé par Oliver Hermanus, scénarisé par Kazuo Ishiguro prix Nobel de littérature, Vivre est l’adaptation du film éponyme d’Akira Kurosawa (1952), lui-même inspiré de la nouvelle de Léon Tolstoï La mort d’Ivan Ilitch (1886)
Participation au débat de :
– Vincent DUMEZ, Directeur des partenariats communautaires, Faculté de Médecine, Université de Montréal, Québec, Canada
– Jean-Paul AUBERT, Professeur des Universités, Directeur-adjoint de l’Ecole Universitaire de Recherche Arts et Humanités, Université Côte d’Azur (UCA)
– DrGary POMMIER, Médecin généraliste spécialisé en médecine palliative, exerçant au sein du département de soins palliatifs et soins de support du CHU de Nice
– Luigi FLORA, co-directeur-patient du Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P), Faculté de Médecine, UCA
– Marielle RAVOT, Patiente Partenaire avec le CI3P, UCA
– Dr Jean Michel Benattar : Coordonnateur opérationnel du CI3P, Faculté de Médecine, UCA & Coordonnateur de la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC), association d’éducation citoyenne en santé
Des attestations peuvent être délivrées sur demande au étudiants en médecine générale par la MMC (3 crédits complémentaires)
La recherche « Nos gestes, nos soins » est une recherche performance qui vise à créer de nouvelles archives du soin. Pour réalisé cet objectif, elle réunit deux documentalistes diplômés du master dans ce domaine de l’université Paris Cité, une anthropologue artiste, Yohana Benattar et une philosophe tout autant caractérisée, Hanga Toth, des patientes partenaires et une personne vivant avec un handicap visuel associé à un danseur de l’opéra de Paris, Simon Leborgne.
La recherche est menée avec un comité scientifique composé de médecins, patients partenaires et chercheurs de sciences humaines et sociales participants aux action du CI3P, du groupe CHERPA PA-tient-CHERcheurs lui même associé au LAPCOS d’Université Côte d’Azur.
Depuis la création de cette recherche, plusieurs résidences ont eu lieu à la Villa Arson d’Université Côte d’Azur, mais également à Malakoff en région parisienne. De nombreuses communications et performance ont été proposées tant en France qu’au Québec ou sera de nouveau en résidence les deux documentaristes en août 2023 dans le cadre de l’école d’été Art, santé et Culture qui questionnera les relations pour quels bénéficies, à l’invitation de l’institut universitaire de gériatrie de l’université de Montréal.
Les écoles d’été qui invitent cette recherche originale car à l’été 2022, c’était l’école d’été de la faculté de médecine de Lyon Est qui a accueilli cette recherche performance
Les liens avec le Québec ne sont pas non plus une première car à l’occasion de la venue à Nice de la délégation québécoise du Laboratoire Associé International de l’Université Laval à Québec, il a été proposé une performance documentaire- débat à la Villa Arson de Nice le mardi 18 octobre
À l’occasion de la venue à Nice de cette délégation, l’association Étrangères, a eu le plaisir de proposer une performance documentaire (danse et vidéo) en présence de Simon Le Borgne, danseur de l’Opéra de Paris, autour du projet Nos gestes, nos soins.
Cette performance était suivie d’une discussion entre le public et les membres du collectif (artistes, chercheurs, professionnels de santé et patients) à propos de la visibilisation de la vie avec une maladie chronique et/ou un handicap.
Cet événement était proposé dans le cadre du partenariat entre l’Université Côte d’Azur et l’Université Laval à Québec. Depuis 2017, le Laboratoire Associé International lie l’Université Côte d’Azur et l’Université Laval à Québec, et intègre les activités prévues par le laboratoire de recherche de la Villa Arson. Sa mission principale est de faire de la création artistique un outil d’investigation sociale et sociétale, avec une attention particulière portée à des sujets actuels, aux approches transdisciplinaires et aux nouvelles opportunités techniques et méthodologiques offertes par la technologie et les sciences appliquées. Nos gestes, nos soins fait partie du premier des quatre axes de ce partenariat franco-canadien : Art, care, (re)médiation.
L’association Etrangères a été fondée en juin 2022 dans le but de soutenir des projets menés par des artistes et des chercheurs dans une démarche interdisciplinaire
Nos gestes, nos soins est un projet porté par Étrangères, entre cinéma documentaire, danse contemporaine et recherche en sciences sociales. Il est co-réalisé par Yohana Benattar, documentariste, et Hanga Toth, artiste visuelle, en collaboration avec Simon Le Borgne, danseur à l’Opéra de Paris et chorégraphe, ainsi qu’un collectif de chercheurs en humanités médicales et sciences sociales, des patients partenaires issus de la formation à l’Art du Soin en partenariat avec le patient au sein duquel le projet à initialement été présenté, à et des professionnels de santé (médecins, infirmières, étudiants).
Soutiens et partenaires
Nos gestes, nos soins est soutenu par des institutions artistiques et scientifiques, notamment par la Villa Arson (Ministère de la Culture), le Département d’Enseignement et de Recherche de Médecine Générale de l’Université Côte d’Azur via son Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et les Publics (CI3P).
Le projet bénéficie d’une aide du gouvernement français, gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du projet Investissements d’Avenir UCAJEDI portant la référence n° ANR-15-IDEX-01. Le projet est également soutenu par la Ménagerie de verre via le dispositif Studio Lab, a bénéficié d’une résidence à la Maison Artagon, et accompagné par l’association Jour et Nuit Culture (Ville de Paris) et l’association l’Oeil des Moulins (Université Paris-Diderot- Pairs cité).
Elle est également soutenu dans le cadre d’un projet avec le Centre de santé universitaire du quartier niçois de Saint Angély d’Université Côte d’Azur, qui a la particularité d’être autant ouverts aux étudiants , universitaires qu’aux habitant du quartier par l’Agence Régional e de santé régional et de la région
Du 17 au 21 octobre 2022, l’Université Côte d’Azur reçoit dans le cadre d’un partenariat historique une délégation de l »Université Laval de la ville de Québec au Canada. Cette rencontre entre dans le cadre d’un programme de recherche Art, Société et mieux être.
Avec le lundi 17 octobre 2022 au château Valrose d’Université Côte d’Azur la représentation de l’oeuvre théâtrale Speculum suivi d’un débat avec les participants
Le CI3P et la MMC s’associent ainsi à la troupe de théâtre Mi Fugue Mi raison à partir de leur spectacle Speculum composé d’une oeuvre théâtrale suivi d’un débat avec des patientes citoyennes partenaires pour proposer tant aux étudiants de l’université qu’à l’ensemble des citoyens intéressés ce moment de rencontre à partir de l’Art
ACCEDER À LA MICRO EDITION QUI PUBLIE LES ECRITS DE L’ATELIER INSPIRE DE LA MEDECINE NARRATIVE
Le CI3P propose le 18 octobre 2022 avec l’association de l’association citoyenne Maison de la Médecine et de la Culture (MMC), et le CI3P engagé dans le groupe de recherche créé de l’initiative de deux artistes documentariste avec un danseur de l’Opéra de Paris et des patientes issues du Diplôme Universitaire Art du Soin en Partenariat avec le patient » Nos gestes, nos soins« à la Villa Arson. Un projet qui ouvre un grand champs de recherche sur ce thème avec de nouveaux séminaires de recherche les 17 & 19 octobre
Vendredi 2 septembre – 27 Delvalle La greffe, problématique
14h30 – Accueil du Séminaire Maria Cabral, Jean-Michel Benattar Table ronde interdisciplinaire avec la présence de patients La greffe, au-delà du médical, un soin au carrefour de l’expérience du patient, de la biotechnologie, du symbolique et du rationnel. Animation : Luigi Flora Avec Philippe Barrier, Maria Cabral, Yvanie Caillé, Marie-France Mamzer, Benjamin Silvestre.
16h00 – Pause
16h30 – Résonances Mise en écho de pages choisies de la Lettre ouverte de Philippe Barrier et d’autres textes philosophiques et de fiction. Débat La question dialectique du « transmettre » et du « recevoir ».Animation : Maria Cabral
18h00 – Buffet
20h00 – Ciné-débat (cinéma MEGARAMA) Projection du documentaire Le temps retranché Avec la participation du réalisateur, Benjamin Silvestre.Animation : Philippe Barrier
Samedi 3 septembre – Faculté de MédecineMises en je(u) et en corps
09h00 – Faire atelier avec la greffe en temps de pandémie Atelier de lecture et de discussion autour de textes choisis sur la pandémie et la transplantationAnimation : Maria Cabral & Richard Desserme 10h00 – Pause10h15 – Atelier d’écriture réflexive ou créatrice à partir des productions précédentes 11h30-12h30 – Atelier de représentation autour du thème de l’annonce
12h30 – Pause et Buffet
14h00-15h00 – Conférence-débat – Philippe Barrier Tandem Philippe Barrier & Marie-France MamzerAnimation : Luigi Flora 15h00-16h00 – Bilan partagé du séminaire Animation : Maria Cabral, Luigi Flora 16h00 – Fin
Intervenants :Philippe Barrier, Jean-Michel Benattar, Maria de Jesus Cabral, Yvanie Caillé, Richard Desserme, Luigi Flora, Marie-France Mamzer, Benjamin Silvestre.
Prévu à l’occasion du 25e anniversaire de la greffe rein-pancréas de Philippe Barrier, reporté pour cause de pandémie, sous le signe de la célébration, ce troisième séminaire international de médecine narrative organisé par la Maison de la Médecine et de la Culture de Nice et le Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) de la Faculté de médecine de l’Université Côte d’Azur, a pour thème central la transplantation. Il s’inscrit dans le sillage des journées 2019 articulées autour du handicap et de celles de 2018 sur la médecine narrative.
Dans le contexte contemporain marqué par ce qu’il est convenu d’appeler la pénurie d’organes, il s’agit d’un thème fort d’enjeux médicaux, sociétaux et éthiques, avec des expressions retentissantes dans la fiction littéraire et cinématographique, que l’on songe au roman « Réparer les vivants » (2014) de Maylis de Kerangal ou au tout récent film israélien « Laces » (2018) salué à plus d’un titre dans les festivals de cinéma.
Au carrefour de la médecine et de l’éthique médicale, de la littérature et du cinéma, au cœur même d’actes et attitudes profondément humains, impliquant le don et le contre don, ce séminaire se veut un espace de rencontre, de réflexion et de partage autour des multiples questions posées par un thème qui fascine et inquiète tout à la fois.
Effectivement, la transplantation pose problème depuis sa simple désignation. On aurait tort d’y voir cette direction unique et précise que l’article défini laisse entendre, ou la relation transitive directe que le verbe transplanter (voire greffer) détermine, essentiellement. D’autant que sous cette désignation, et la pratique qu’elle engage, se tient ce qui l’anime véritablement (la fonde et la rend possible), le matériau qui la concrétise : un don d’organes. Celui-ci mobilise la gratuité (grâce), mais aussi la gratitude et l’altérité, et privilégie le donner au détriment du prendre, parfois même du comprendre. « Un être humain, n’importe quel être humain qui l’a choisi, donne à un autre être humain, à tout autre être humain, à n’importe qui », nous rappelle Philippe Barrier, en déplaçant la problématique du don du côté de la reconnaissance universelle. Une des caractéristiques les plus intéressantes de la réflexion de Philippe Barrier sur la transplantation, est sa posture essentiellement philosophique. L’ayant pourtant vécu au plus profond de sa vie incarnée, Philippe Barrier aborde le problème de la transplantation en tant que philosophe. Il n’y voit pas une situation partielle ou particulière de la vie, d’où la contribution philosophique serait exclue, mais penser la transplantation c’est essentiellement relier la réflexion et la perception humaines comme un tout, élargissant de fait son expérience à l’autre, à la manière peut-être dont les contradictions les plus fortes trouvent, souvent, un terrain partagé. Et c’est précisément d’un tel exercice qu’émerge la notion de réconciliation.
Nos travaux se dérouleront pendant deux journées, suivant des orientations complémentaires.
La première journée sera introduite par une table ronde interdisciplinaire avec la présence des patients dans le but de discuter la problématique dans sa complexité du soin et dans sa dimension scientifique, technique, voire biotechnologique, dans son extension symbolique et dans sa dimension relationnelle. Il s’agira de faire ressortir la nécessité d’aller au-delà du champ strictement médical, de multiplier les points de vue et d’oser pousser plus loin le paradigme narratif (Charon et al., 2017) tel qu’il émerge actuellement au cœur de plusieurs programmes de recherche et de formation en Humanités médicales.
Les voix de patients, de citoyens qu’ils soient amateurs de théâtre, de littérature, étudiants en médecine et autres acteurs du soin seront mobilisés autour d’un spectacle-lecture d’extraits de la Lettre ouverte à ceux qui ne se voient pas donneurs d’organes de Philippe Barrier, en résonance avec des pages du roman Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. Avec cette manière particulière d’appréhender les représentations liées à la transplantation, la salle se fera scène et métaphore de la rencontre entre deux expressions possibles d’une thématique d’actualité, la question du transmettre et du recevoir devenant aussi une projection du sensible en acte, si lire est aussi cette opération corporelle et incarnée, livrée aux processus intersubjectifs de l’échange.
Ces problématiques trouveront finalement une illustration et une nouvelle plateforme d’échanges et de partages avec la projection-débat du film « Le temps retranché » (2018) de Benjamin Silvestre en sa présence, que nous discuterons à la lumière des enjeux philosophiques, littéraires, éthiques-médicaux et citoyens des activités précédentes.
La deuxième journée « Mises en jeu » sera consacrée à des ateliers de lecture- écriture et mises en situation pour engager corps, voix et langage, à partir d’un ensemble de textes illustrant le thème de la transplantation et de la pandémie, dont Réparer les vivants de Maylis de Kerangal, La Peste de Camus et d’autres co- produits par les participants.
L’objectif étant que les processus créatifs co- construits et les relations qui en émanent permettent de faire résonner et donner corps-langage, à travers des activités de lecture/écriture/théâtre, aux questions majeures touchant le corps et le soin, l’expérience intime et sociale, médicale et éthique de la maladie.
La deuxième journée terminera sur une conférence-débat autour de Philippe Barrier, pour discuter ces questions à l’aune des savoirs et des pratiques, et mettre en lumière les enjeux fondamentaux de la transplantation aujourd’hui.
Ces journées comptent comme heures complémentaires dans le cursus de médecine générale du Département d’Enseignement et de Recherche en Médecine Générale (DERMG) de la faculté de médecine d’Université Côte d’azur. (Les internes en médecine générale peuvent demander une attestation à la Maison de la Médecine et de la Culture (MMC))
Luigi Flora, Jean-Michel Benattar, Richard Desserme, Michel Dobremetz (CI3P – Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public, Faculté de médecine de l’Université Côte d’Azur & MMC-Maison de la Médecine et de la Culture de Nice).
Intervenants :
Philippe Barrier, Jean-Michel Benattar, Maria de Jesus Cabral, Yvanie Caillé, Richard Desserme, Luigi Flora, Marie-France Mamzer, Benjamin Silvestre.
LeThéâtre National de Nice présente l’été « Les Contes d’Apéro » et dans ce cadre invite La Maison de la Médecine et de la Culture (MMC) en partenariat avec le Centre d’Innovation du Partenariat avec les patients et le public (CI3P) proposent « Je mange donc je suis » Alimentation, mythes, symboles et santé… d’après les Mythologies de Roland Barthes (1957) le samedi 16 juillet 2022 de 19 heure 30 à 20 heures 30
Après une première intervention proposée le 15 juillet 2022 dans le cadre du 5ème festival des passeurs d’humanité organisée dans la vallée de la Roya, un retour dans la vallée a eu lieu un an et un jour plus tard pour le 6ème festival, donc le 16 juillet 2023 avec cette fois-ci un médecin, un citoyen, deux patients partenaires et une anthropologue oeuvrant avec le CI3P et l’association citoyenne Maison de la Médecine et de la Culture (MMC).
Tous invités à intervenir sur de l’Art du Soin : de l’intime au politique à Casterino le 16 juillet 2023 après avoir traité l’année précédente de l’éthique de la relation le 15 juillet dans la commune de Saorge.
Illustrations de Morgane de cet Art du Soin : de l’intime au politique
L’intervention de 2022 a elle été l’occasion de croiser la parole et les expériences d’un médecin, de deux patients partenaires, l’un diplômé en 2022 du DU Art du Soin en partenariat avec le patient, l’autre codirecteur patient du CI3P, et d’un citoyen membre de la MMC, tous impliqués dans des actions à la faculté de médecine d’Université Côte d’Azur.
Une première tentative de conférence gesticulée illustrée en 2022 par une facilitatrice et artiste, Marine Dunier dont l’oeuvre est proposée ci-dessous :